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18 Juin 2020 | Profession
 

Épisode numéro 34 de notre revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 17 et 16 juin).

•• Ce mercredi 17 juin le conseiller régional et député de Haute-Savoie, Martial Saddier, s’est rendu chez une buraliste à Bonneville (12 000 habitants, 20 kilomètres d’Annemasse) pour annoncer la mise en place des aides spécifiques aux buralistes, proposées par la région Auvergne-Rhône-Alpes (voir 10 juin).

« Plusieurs aides sont mises en place par la Région afin de soutenir leur activitéPour commencer, tous les commerces qui ont installé un plexiglas de protection dans leur boutique ont droit à 500 euros, contre facture » a-t-il précisé. Quant à l’aide de 2 000 euros, elle est soumise à deux conditions :  « avoir un prêt en cours et prouver qu’il y a une baisse du chiffre d’affaires » a ajouté l’élu.

Les quatre buralistes de Bonneville devraient pouvoir en bénéficier, à l’image de l’établissement visité « où les ventes de tabac ont augmenté de 30 % et celle de la presse a baissé de 30 % » selon la buraliste à propos de la période de confinement correspondant aussi à la fermeture des frontières  (Le Messager).

•• Situé sur une place, avec des facilités pour se garer, un tabac-presse de Briançon (19 400 habitants, à une dizaine de kilomètres de l’Italie) a passé la crise sanitaire avec sérénité.

« Nous avons rapidement pris les mesures sanitaires qui s’imposaient pour continuer de fonctionner. Vitre en plexiglas, masque, distanciation, deux personnes maximum dans les locaux, un sens de circulation, nous avons un vaste magasin qui le permet » raconte le buraliste

Une activité soutenue par les ventes de tabac largement en hausse durant le confinement, du fait de la fermeture de la frontière italienne. « Mais les personnes âgées se sont moins déplacées et ont moins acheté le quotidien régional » poursuit-il, même si l’établissement est resté ouvert tous les jours même le dimanche matin.

« Depuis début juin, la vie reprend son cours. Le public est à nouveau au rendez-vous, c’est bien reparti pour la presse et les jeux. Malheureusement, nous n’avons pas tous les journaux nationaux du fait des difficultés de diffusion » déplore-t-il  (Le Dauphiné Libéré).

•• Contraints de s’adapter au protocole sanitaire, les restaurateurs de ce bar-tabac de Romorantin ont installé une terrasse devant leur commerce pour limiter les pertes. Avec l’aval de la mairie.

Le patron d’un bar-tabac a, lui aussi, pu installer une terrasse provisoire sur deux places de stationnement devant son établissement. Le buraliste loue l’initiative de la mairie. Une douzaine de places qui compensent en partie le manque de places à l’intérieur : « il y avait besoin d’une terrasse, c’est plus sympathique. Beaucoup de gens ont peur, ça se comprend, la maladie est toujours là. » (La Nouvelle République).

•• À Neydens ( en Haute-Savoie, 1 900 habitants, à la frontière franco-suisse), la reprise du centre aquatique est plus attendue que l’était l’ouverture des frontières.

Comme en témoigne le tabac-presse de la galerie commerciale  : « chez moi aussi, les Suisses représentent 25 % des clients. On a perdu les 2/3 de notre clientèle pendant le confinement mais on en a retrouvé un 1/3 depuis le 11 mai. Le dernier tiers qu’il nous manque reviendra avec le centre aquatique. Vous savez ici, tout se complète, entre le pôle commercial, le sportif et l’alimentaire. Si l’un d’entre eux s’arrête cela impacte tous les autres … »

La réouverture tant attendue du seul complexe aquatique de ce type dans le Genevois est prévue pour le 24 juin  (L’Essor Savoyard).