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11 Déc 2020 | Trafic
 

L’annonce de l’autorisation d’aller faire des courses en Andorre, aux habitants des deux départements (voir 7 décembre), a fait bondir le président des buralistes ariégeois. Dans La Dépêche du Midi, Gérard Maury dénonce, en effet, « l’effet du Coprince ».

« Les Ariégeois peuvent aller faire seulement leurs courses en Andorre. Le « seulement » me fait sourire car n’est-ce pas là l’essentiel que d’aller au Pas-de-la-Case faire le plein de courses avant les fêtes de fin d’année ? ». Il juge qu’il s’agit là d’un mauvais signe « envoyé à l’économie locale et aux jeunes entrepreneurs susceptibles de s’installer en Ariège ».

« Encore une fois, l’Andorre tousse et on soigne ce mal par une curieuse compensation toujours à leur avantage », proteste-t-il en assurant que « la Chambre de Commerce et d’Industrie par la voix de son président, partage ce sentiment ».

Car le président des buralistes ariégeois est clair. Il ne prêche pas que pour sa seule « paroisse » : « certes, nous, les buralistes, sommes restés ouverts. Mais je pense aux autres petits commerçants indépendants qui « galèrent » depuis les deux confinements ».

À ses yeux, cet accord entre la France et l’Andorre constitue donc une « incohérence » pour un département « fragile comme le nôtre ».