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15 Mai 2020 | Profession
 

La levée du confinement n’a rien changé. « Sauf pour des motifs professionnels et impérieux », il est interdit de se rendre en Belgique (voir 12 mai). 

Par exemple, les forces de police belges continuent de déployer leurs hommes sur les « 55 kilomètres » frontaliers allant de Saint-Aybert (agglomération de Valenciennes) aux portes de l’Avesnois. En collaboration avec les forces de l’ordre françaises.

•• « La première chose que se sont dit les frontaliers français, le matin du 11 mai, c’est qu’ils allaient pouvoir enfin acheter du tabac en Belgique ». Mais les automobilistes et piétons ont rapidement tourné les talons. Seuls les saisonniers sont autorisés à circuler pour travailler en France et vice-versa. Passer outre cette disposition peut coûter cher : une amende minimale de 250 euros.

•• Dans un véhicule policier belge, sont stockés huit seaux de tabac saisis ce mercredi matin.

« Deux Français ont été contrôlés à Quiévrain. Ils longeaient un cours d’eau. On leur a demandé d’où ils venaient. Ils ont expliqué que leur voiture était stationnée sur un parking non loin de là. Lorsque nous les y avons ramenés, ils n’arrêtaient pas de regarder en direction des bosquets … On est allé les voir de plus près … Le tabac y avait été caché. Les deux hommes ont alors pris la fuite, mais je suis persuadé que c’était pour les vendre en France … » rapporte ce policier belge dans La Voix du Nord et dont on appréciera l’humour involontaire.

•• La frontière reste toutefois poreuse, même si plusieurs chemins de contrebandiers ont été condamnés pour concentrer les flux sur les axes prioritaires.

•• Entre Quiévrechain et Quiévrain, les boutiques de tabac belges avaient rouvert leur enseigne lundi, espérant retrouver leurs clients français. Elles ont fermé depuis, faute de fréquentation.