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24 Oct 2020 | Profession
 

À partir d’aujourd’hui, l’extension du couvre-feu s’applique à deux Français sur trois situés dans des communes ayant dépassé le seuil d’alerte maximale (voir 17 octobre).

54 départements sont concernés par cette mesure qui va durer au moins 6 semaines et coûter au bas mot 2 milliards d’euros supplémentaires à l’État (selon Bruno Le Maire sur Europe 1).

Les comportements économiques et sociaux des Français vont connaitre une nette évolution à laquelle les buralistes s’adapteront dans la mesure où les consignes sanitaires seront claires et respectées de tous. Sachant que la situation est différente du confinement.

Dès hier après-midi, la Confédération a adressé un message sur la boîte mail de tous les buralistes (Le Lien #118) rappelant les règles générales.

Sachant que l’application de ces règles peut être modulée, département par département, par des arrêtés préfectoraux (qui sont généralement repris par la presse quotidienne régionale, version papier et en ligne).

•• En substance, dans ces zones de couvre-feu, la règle générale s’articule de la façon suivante (sous réserve des arrêtés préfectoraux, encore une fois, mais les grands principes sont les mêmes) :

toute activité commerciale (dont la vente de tabac, presse, jeux) est interdite de 21 heures à 6 heures ;

le reste de la journée : l’activité « bar-pur » est interdite et doit être neutralisée (comme pendant le confinement) ;

l’activité brasserie-restauration est autorisée sous réserve du respect du protocole CHR renforcé, établi il y a quinze jours (prise d’identité des clients, pas plus de 6 convives par table, etc.): ;

l’activité vente à emporter est autorisée (boissons, nourritures) mais il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas de stationnement de consommateurs devant l’établissement.

•• Le problème c’est que ces règles de base ne sont pas déjà complètement respectées dans les zones déjà entrées en alerte maximale. D’où une certaine confusion, des situations « border-lines » ou injustes étant montrées du doigt.

Reste que la gravité de la situation sanitaire ne peut qu’inciter à la plus grande rigueur. Il n’y a pas le choix. Le retour à un confinement généralisé serait pire.

À suivre.