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14 Août 2020 | Observatoire
 

Au cœur de l’été, LCI revient sur les liens entre Coronavirus et tabac ainsi que sur l’impact du tabagisme (ou vapotage) passif … Un débat qui est loin d’être anodin quand on voit ce qui se passe en Galice (voir 13 août). 

Le point de départ  : l’alerte du CNCT au printemps dernier (voir 17 et 29 mars) : « les fumeurs infectés par le coronavirus sont des contaminateurs potentiellement majeurs de leur entourage, du fait de leur toux fréquente (…) les particules présentes dans la vapeur exhalée par les vapoteurs infectés par le coronavirus sont potentiellement porteuses du virus et peuvent être à l’origine de contaminations par vapotages passif et ultra-passif au même titre que pour le  tabagisme ».

Soit une argumentation que LCI va quelque peu nuancer.

•• Sollicitée par la chaîne d’info, la Direction générale de la Santé note qu’à ce jour, « nous ne disposons pas d’étude scientifique vérifiant l’hypothèse selon laquelle la fumée de cigarette représente un vecteur de contamination de la COVID-19 ».

Néanmoins, précise la DGS, « cela ne veut pas dire que cette hypothèse est fausse. Par précaution et parce que fumer représente un risque de contamination par inhalation et ingestion de gouttelettes, il est préférable de limiter sa consommation et idéalement d’arrêter complètement la consommation de tabac ».

•• Dans sa synthèse, la DGS n’effectue pas de distinguo avec la cigarette électronique : « lorsque quelqu’un fume, par définition il ne porte pas de masque. Fumer une cigarette/vapoteuse représente donc une situation à risque de contamination au même titre que toutes les situations où les personnes ne portent pas de masque. De plus du fait de leur toux fréquente, les fumeurs sont des contaminateurs potentiellement majeurs de leur entourage même s’ils n’ont pas de symptômes. »