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20 Avr 2020 | Profession
 

Épisode 34 de la revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 19, 18 et 17 avril).

•• À Savigny-en-Septaine (700 habitants, à 15 kilomètres de Bourges), Marlène Robe, buraliste au large sourire, « reste positive ! Beaucoup de buralistes sont ouverts seulement le matin et, de ce fait, j’ai un peu de monde l’après-midi. Les fumeurs prennent de plus grandes quantités de tabac et de cigarettes pour éviter de sortir trop souvent et, pendant le confinement, ils fument peut-être plus.

« Les gens lisent plus aussi et en profitent pour prendre un jeu de grattage ou un jeu de tirage … Ça me permet de payer mes factures.

« Tout est différent, ce n’est plus le même métier, c’est plus des services que je propose. Mon objectif est de pouvoir rester ouverte, de continuer mon activité » (Le Berry Républicain).

•• « Depuis le début du confinement, nous avons continué notre activité, parfois la seule dans certaines communes rurales, dans des conditions sanitaires compliquées.

« Dans ce contexte, et dès que nous avons pu constituer un stock suffisant, la chambre syndicale des buralistes a pris à sa charge la conception et livraison de 10 masques (lavables , réutilisables) par buraliste adhérent dans le Gard » explique Ghislaine Mazoyer, présidente des buralistes du Gard.

Devant l’intérêt général suscité par le produit, certains points de vente ont également acquis des masques à destination de leurs clients, souligne-t-elle (Objectif Gard).

•• « La période est difficile, mais on a la chance de pouvoir continuer à exercer, à vendre tabac, timbres et en complément d’achat, des jeux qui doivent être grattés à la maison » souligne Benoît Poursin, buraliste à Saint-Père (près de Cosne-sur-Loire) et nouveau président des buralistes de la Nièvre.

« Même si on n’est pas en première ligne, nous sommes en contact avec des clients qui peuvent être malades  » : des masques de protection seront livrés grâce à la Confédération qui accompagne aussi les demandes d’aides ajoute-t-il. Autre responsabilité à venir … après le déconfinement : la transformation du réseau (Le Journal du Centre).

•• À Port-Launay (limitrophe de Châteaulin, Finistère ; 400 habitants), la boulangerie a fermé, mais pas le bar-tabac.

Le comptoir est condamné tandis qu’un film protecteur protège la partie tabac et jeux et « il y a du gel hydroalcoolique à disposition ». Le patron a ajouté de la vente de boissons à emporter. Évidemment le chiffre d’affaires s’en ressent, mais l’activité se poursuit, même au ralenti (Le Télégramme).