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29 Jan 2021 | Profession
 

La patronne d’un bar-tabac était fière de son partenariat avec une association d’aide alimentaire « On veut du rab ! » depuis quatre mois. Mais en raison d’une forte affluence, elle s’est retrouvée dans l’obligation d’y mettre fin … à cause des contraintes sanitaires.

En septembre dernier, lorsque le Réseau de Ravitaillement des Luttes du Pays Rennais – pour des distributions alimentaires aux plus précaires – cherche un local, la buraliste n’hésite pas une seconde, « pour être dans un quartier d’étudiants qui ont commencé à compter leurs sous, c’était l’occasion de proposer une entraide, et surtout de garder un esprit de solidarité dans une période difficile pour tous ».

•• Les réservations se font en ligne. Jusqu’à 80 foyers viennent chaque vendredi et elle y croise même des collègues commerçants.

Mais, face à l’affluence, notamment sur le trottoir étroit, les forces de l’ordre lui ont rappelé alors la distanciation physique obligatoire.

•• La buraliste a dû faire une croix sur l’aide alimentaire : « j’ai commencé à me consacrer à l’activité de colis afin de compenser celle perdue avec le bar. Dans ce contexte, il est difficile de gérer les flux et la file d’attente à l’extérieur » confie-t-elle à France Bleu.

Même si un nouveau protocole sanitaire est à l’étude pour essayer de sauver ce partenariat, elle estime plus pragmatique de  « trouver un local spécifique pour faire perdurer l’association qui a un bel esprit de solidaritéC’est difficile car on appréhende de perdre l’esprit de solidarité dans un monde qui en a de plus en plus besoin. J’insiste donc pour que ceux qui ont des locaux vides à disposition contactent l’association et leur ouvrent leurs portes ! »