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27 Mar 2020 | Profession
 

Épisode 9 de notre revue de presse régionale (voir 25 et 26 mars).

•• La buraliste, installée à Marsac-sur-l’Isle (près de Périgueux, Dordogne) depuis plus de 15 ans, est consciente d’être devenue, peut-être plus encore en cette période, un lien social essentiel : « mais on a quand même réduit un peu la voilure. Je ne suis ouverte que les matins, ensuite je profite de mes enfants et je me protège ».

« Il y a toujours une petite inquiétude d’être contaminés , nous aussi. On ne cède pas à la panique ou à la paranoïa. On fait ça aussi parce que … quand on voit les clients arriver, ils sont contents, ils vont chercher leur journal, cela maintient un peu de vie ». « On a fait du balisage au sol, on se lave les mains, on désinfecte tout ce qui est touché par les gens, comme les présentoirs, on fait les gestes barrière pour tout le monde » (France Bleu).

•• « Nous avons une fréquentation accrue des gens qui viennent pour la Poste, et certains de loin, car beaucoup de bureaux de Poste sont fermés. Les gens affranchissent eux-mêmes leurs lettres et déposent leur courrier dans le bac » précise un buraliste à Montfaucon-Montigné (à une vingtaine de kilomètres de Cholet, Maine-et-Loire).

« Le dépôt de pain marche comme d’habitude mais les gens ne viennent pas tous les jours, ils en prennent pour deux à trois jours ». Le tabac-presse ouvre désormais une heure plus tard.

« Je n’ai pas peur, mais inquiet de la situation j’observe méticuleusement les consignes données… » et prend beaucoup de précautions dans les moindres détails. « Nous avons installé un plastique devant la caisse pour éviter les postillons. Nous privilégions la carte sans contact et si ce n’est pas possible nous demandons de ne pas toucher l’appareil. Nous acceptons les paiements en espèces.

« Pour les jeux de grattage, nous utilisons une pince à épiler pour les prendre et les passer dans la machine et avons demandé à nos clients de ne venir qu’une fois par jour. Avec mon employée , on se lave les mains toutes les demi-heures et nous n’acceptons pas plus de trois personnes dans le magasin et avec une distance d’un mètre entre eux » (Ouest-France).

•• Le tabac-presse et point relais Poste de Liverdun (à 17 kilomètres de Nancy, Meurthe-et-Moselle) voit moins de clients, mais il met tout en œuvre pour rester ouvert et attractif en termes de services. Le bureau de Poste de la commune étant fermé temporairement, les clients sont vraiment satisfaits de pouvoir affranchir du courrier.

Depuis 24 heures, du pain est en vente chaque jour. Le concept « Point Multiservices » va offrir un bouquet de services supplémentaires aux habitants.

L’activité journaux et magazines fonctionne normalement : « donner l’info c’est important et nous restons, un des rares liens avec les consommateurs qui apprécient le contact avec le journal papier » ajoute le buraliste (Est Républicain).

•• À Bayeux (Calvados),  les tabac-presse adaptent leurs horaires : « on voit de moins en moins de monde … Ça va être long » … « Il n’y a pas grand monde le matin, et personne l’après-midi ».

« Il y a un intérêt plus important pour la presse, que ce soit les journaux ou les magazines. Et les gens sortent pour avoir un peu de contact. Ils se remettent à lire » se réjouit une buraliste qui se lave les mains après chaque passage de clients.

« On voit la différence. Des gens qui ne venaient pas avant, viennent tous les jours maintenant » explique un confrère qui révèle :  « j’ai perdu 40 % de mon chiffre d’affaires par rapport à la  normale » (Ouest-France).

•• Ouvert et vigilant, ce couple de buralistes à Chambéry (Savoie).

Il a installé une protection plastique devant le comptoir et posé au sol les distances de sécurité. Jusqu’à 18 heures (cinq jours par semaine ), il propose, outre la presse, le tabac et la vape, une sélection de fournitures de bureau, des confiseries, des piles et des cartes téléphoniques (Le Progrès).

•• Un buraliste du Havre (Seine-Maritime) s’est fait prendre à partie sur Facebook parce qu’il vendait un euro l’attestation de déplacement dérogatoire … L’affaire est remontée jusqu’à la police qui a consulté le procureur de la République du Havre. Résultat : la démarche est peut-être « moralement condamnable » mais « aucune infraction n’a été relevée » ( sic ).