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7 Déc 2015 | Observatoire
 

Pollution tabacDepuis un an, la ville d’Antony (Hauts-de-Seine) tente de surveiller la qualité de l’air, par les plantes, plus précisément des espèces dites « bio – indicatrices » … dont le tabac qui a pris place dans les espaces verts de la ville.

« Le tabac, le Chlorophytum, le Pétunia ou encore le chou frisé réagissent aux polluants qu’elles absorbent », explique Ioannis Vouldoukis, conseiller municipal et chercheur, dans Le Parisien de ce dimanche 6 décembre, « elles se nécrosent et des tâches apparaissent. Leur nombre indique de manière précise la concentration de certains polluants dans l’air ».

Disséminés en une cinquantaine de plants sur chacun des sept sites  verts de la ville, ces biostations permettront de « donner des informations précises sur notre environnement, en complément des capteurs et grâce à un système peu coûteux », poursuit l’élu.

Le second volet de l’expérimentation vise à mieux comprendre le système de « détoxyfication » de ces plantes. Certaines des espèces pourraient en effet limiter la pollution. Lorsqu’elles absorbent le C02, par exemple, ce dernier traverse les tiges. Une partie est dirigée vers les racines qui décomposent le polluant et l’évacue dans le sol. La pollution est ainsi réduite. Quant à l’autre partie du Co2, elle est stockée dans les feuilles et brûlée pour être détruites. « Nous n’avons encore que peu de résultats, mais nous allons observer et comprendre », ajoute prudemment l’élu.

En 2016, les biostations d’Antony vont s’agrandir et 600 plants seraient disséminés dans la ville, principalement à proximité des crèches, écoles ou des sites qui accueillent des personnes âgées.

Espérons que Michèle Delaunay ne va pas demander l’arrachage de ces plants de tabac.