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24 Mai 2018 | Profession
 

Douzième étape des « Journées de la Transformation #buralistes 2021 » (voir Lmdt du 16 mai), ce mardi 22 mai dans la Marne, suivie par le quotidien régional L’Union. Qui en a retenu l’idée-force : les buralistes doivent devenir les nouveaux « drugstores » du commerce.

•• « Dans la Marne, notre activité a chuté de 10 % en cinq ans », y rappelle à titre indicatif, le président départemental Alain Sauvage.

« C’est vrai que nous avons loupé le premier wagon mais nous prenons le train de la transformation. Nous conservons notre ADN autour du tabac, mais nous voulons nous diversifier, mieux répartir les équilibres et modifier la vision que les gens ont de nous », explique Philippe Coy.

•• La profession entend profiter de son maillage du terrain et cherche d’autres services que les pouvoirs publics pourraient lui déléguer (cogestion de la délivrance des cartes grises, timbres-amendes pour les infractions au stationnement payant…). Mais elle veut surtout se positionner sur les marchés appelés à se développer que sont ceux du vapotage (le chiffre d’affaires pourrait être multiplié par quatre d’ici 2025) et du tabac chauffé.

•• Pour encourager les buralistes sur la voie du changement, « nous avons pour cela un budget de vingt millions d’euros par an pendant quatre ans et nous ferons des campagnes de publicité destinées à valoriser notre nouvelle dynamique » résume, en substance, Philippe Coy auprès du quotidien régional.