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24 Déc 2016 | Profession
 

On sait que les cigarettes à capsules (à billes ou convertibles) seront totalement interdites à la vente le 1er janvier prochain (voir Lmdt du 28 novembre 2016).

Ce qui n’est pas très populaire chez les fumeurs amateurs de ces produits (7% du marché). Et la situation n’est pas toujours simple à gérer par les buralistes.

Sachant que cette interdiction est le résultat d’un amendement de Jean-Louis Roumégas en photo), député vert de Montpellier (voir Lmdt du 3 avril 2015).

•• À l’initiative de la chambre syndicale des buralistes de l’Hérault-région de Montpellier, certains buralistes de la circonscription du parlementaire ont mis en place, ces derniers jours, une affiche pour rappeler à leurs clients fumeurs sa responsabilité en la matière. Ce qui a provoqué quelques remous dans les médias locaux (Le Midi Libre du 18 décembre, France Bleu, etc).

•• Pour Marie-Thérèse Dechaume (présidente de la chambre syndicale) « c’est le député qui veut indirectement notre disparition, il est contre tout ce qui concerne le tabac. Mais vous croyez quoi ? Toutes ces interdictions et contraintes vont encore inciter plus  les gens à aller chercher leurs cigarettes en Espagne ».

•• Se présentant comme « fumeur occasionnel », Jean-Louis Roumégas rappelle qu’il anime à l’Assemblée nationale un groupe « contre l’ingérence de l’industrie du tabac » (voir Lmdt du 27 juin 2014) pour « dénoncer le lobbying le plus puissant qui contourne les interdictions par des opérations de marketing.

« Paradoxalement, les buralistes devraient être nos alliés. On devrait travailler ensemble contre les grands groupes pour lutter contre ce qui reste un problème de santé publique, tout en trouvant des solutions pour pérenniser leurs commerces ».

•• Pour mémoire, les cigarettes à capsules restent autorisées en Espagne. Où l’un des derniers lancements, cet automne, « una doble cápsula », est vendue à 4 euros.