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1 Oct 2015 | Vapotage
 

FIVAPELa Fivape, Fédération interprofessionnelle de la vape, dénonce le communiqué de presse publiée hier par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), concernant les résultats de son enquête sur la sécurité des cigarettes électroniques, menée en 2014 (voir Lmdt du 29 septembre).

« La DGCCRF est coupable d’une omission grave : dans la présentation de ses résultats, jamais elle ne précise que les contrôles et analyses s’effectuaient au regard d’une réglementation inexistante ou inadaptée, et dont l’application était contradictoire d’une Direction départementale à une autre ! Comment respecter des règles lorsque celles-ci n’existent pas ? La seconde anomalie que feint d’ignorer la DGCCRF, c’est donc le manque criant de sécurité juridique des professionnels de la vape, alors même que la e-cigarette est plébiscitée par plus de trois millions d’utilisateurs en France, dont 400 000 ont cessé de fumer.

« Pour répondre aux carences du droit français et européen, les professionnels français ont pris des initiatives, afin de sécuriser les produits mis sur le marché et d’informer les consommateurs. La Fivape, à la différence de la DGCCRF, est l’initiatrice des travaux de normalisation de l’AFNOR, ayant abouti en avril 2015 à la publication de deux normes, matériels et e-liquides, une première mondiale !

« Les amalgames et discours alarmistes de la DGCCRF génèrent aujourd’hui un trouble inacceptable, se référant à une étude réalisée il y a plus d’un an ! Le « contact permanent avec les professionnels du secteur » vanté par la DGCCRF n’est finalement qu’un leurre, ces rapports étant basés sur des constats dépassés qui négligent de considérer les progrès réalisés, et auxquels la DGCCRF est censée avoir participé. Cette désinformation contribue à tromper l’opinion publique sur la révolution de la vape, alors que la France compte 34% de fumeurs et 78 000 décès prématurés annuels liés au tabac.

« Tandis que la e-cigarette vient d’être analysée comme 95% moins nocive que le tabagisme par le ministère de la Santé britannique, la DGCCRF et le Gouvernement français poursuivent leur logique de dénégation face à un formidable outil de santé publique ».