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28 Oct 2016 | Vapotage
 

mois-sans-tabacFaussement ironique, le communiqué de presse de quatre associations auto-proclamées de « réduction des risques » (Sovape, Fédération Addiction, SOS Addictions, Tabac & Liberté) – publié ce vendredi 28 octobre – et qui met les buralistes au défi de relever l’opération de santé publique « Moi(s) sans tabac » (voir Lmdt des 26 et 6 octobre).

« … Novembre, tous ensemble, nous devons contribuer à une réussite collective.

Loin de la machinerie un peu pesante des Ambassadeurs et autres collectionneurs de calicots, à chacun(e) son engagement, individuel ou collectif : institutions, associations, pharmaciens, buralistes, boutiques de vape, fumeurs, non fumeurs et vapoteurs. Il y a de la place pour tout le monde, et tout le monde a sa place. C’est à ce prix que la courbe du tabagisme tendra à la baisse.

« Comme à son habitude, la France commence la course avec un handicap : l’absence d’augmentation de prix du tabac ne joue pas en sa faveur, et l’exclusion qui menaçait les vapoteurs n’a pas aidé.

Ndlr : raccourci plutôt approximatif, après l’adoption de nouvelles taxes sur le tabac votées, hier, en première lecture à l’Assemblée nationale (voir Lmdt du 27 octobre).

« À l’appel des 100 000 professionnels de santé, médecins, mais pas que, loin de là, contre le tabac, associons l’engagement quotidien de la vape, de ses professionnels et de ses usagers dans l’accompagnement des fumeurs vers l’arrêt.

« Comme souvent dans les addictions, osons ouvrir plusieurs pistes, différentes, mais allant toutes dans la direction d’une sortie du tabagisme. Dans ce cas comme dans d’autres, passer par les chemins de l’auto-support, en utilisant la vape, ne doit pas être exclusif. Un fumeur sur deux souhaite arrêter de fumer, aidons-le. Plus belle la vie ? Sans tabac, c’est mettre à mal la mortalité de ce fléau qui tue chaque année plus de 78 000 personnes.

« Et puisque l’appel se veut général, invitons les buralistes, accusés d’être les principaux pourvoyeurs de tabac aux mineurs, malgré l’interdiction de la loi. Les buralistes vont-ils « se révéler être de véritables alliés dans la lutte contre le tabagisme »

Ndlr : au fait, quid du respect de l’interdiction de vente aux mineurs dans les boutiques de cigarettes électroniques ?

« Au top départ du 1er novembre, le buraliste, première personne que le fumeur rencontre, lui remettra-t-il un kit d’aide à l’arrêt lorsqu’il lui demandera son paquet ? »

Ndlr : depuis plusieurs années, les buralistes ont toujours demandé à être associés à des campagnes de prévention anti-tabagique dans leur point de vente – comme l’attestent des documents de la Confédération et des articles du Losange – mais il semblerait bien que, cette année, les initiateurs du Moi(s) sans tabac se soient dispensés de les solliciter. Il est vrai qu’ils sont contraints maintenant à vendre le paquet neutre.