Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
17 Déc 2014 | Vapotage
 

B. DautzenbergLa maturité du marché français de la cigarette électronique passera par un cadre normatif. C’est ainsi que Bertrand Dautzenberg – au titre de président de la commission AFNOR sur la cigarette électronique (et président de l’Office français de Prévention du Tabagisme) – a tranché lors du deuxième forum du Laboratoire national d’Essais (LNE) du 11 décembre (voir Lmdt des 16 décembre et 28 octobre), avant de présenter l’aboutissement imminent d’une norme XP AFNOR sur la cigarette électronique.

« Un an de vapotage est moins dangereux qu’un jour de tabac » a déclaré Bertrand Dautzenberg, fidèle à ses formules marquantes … « Mais il faut rassurer », en faisant référence aux études faisant planer le doute et aux incertitudes d’application d’un cadre réglementaire (entre Plan national de Réduction du Tabagisme et transposition de la Directive Tabac). Et pour rassurer … « il faut encadrer et définir ».

C’est presque chose faite. Après huit mois de travaux (voir Lmdt des 12 mai, 2 et 4 avril), le texte d’une norme AFNOR XP (expérimentale) serait bouclé. En attente de la phase de concertation avec les membres de la commission « cigarette électronique » de l’AFNOR et de l’accord de la DGCCRF. « Un texte incomplet » précise Bertrand Dautzenberg mais qui permet d’appuyer la demande de démarche normative de la France, auprès du Comité européen de la normalisation, dans laquelle l’AFNOR pourrait alors devenir pilote.

La norme XP doit notamment s’intéresser aux points suivants : élévations de températures du matériel ; ce qui peut se passer en cas de chute de flacons, d’expositions à la chaleur ou  d’immersion dans l’eau ; la composition des e-liquides et les émissions en fonction du matériel utilisé ; voire les conséquences des mélanges entre les milliers d’arômes existants … Ce que demandent aussi fabricants et utilisateurs. Et certains distributeurs.