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21 Jan 2014 | Institutions
 

HASLa Haute Autorité de Santé (autorité administrative chargée d’évaluer les pratiques médicales) publie, ce mardi 21 janvier, ses recommandations 2014 sur le sevrage tabagique. En tête du classement : l’accompagnement par le médecin traitant et le recours aux substituts. En bas du podium : la cigarette électronique et les médicaments …

L’avis de la HAS était relativement attendu alors que la cigarette électronique est devenue un véritable phénomène de société et que les dernières recommandations de l’autorité remontaient à 2003.

Pour arrêter de fumer, la Haute autorité de santé (HAS) préconise les substituts nicotiniques classiques (patchs, gommes à mâcher, pastilles, spray buccal) plutôt que la e-cigarette dont l’efficacité et les risques éventuels n’ont pas été suffisamment étudiés, « en raison de l’insuffisance de données sur la preuve de leur efficacité et de leur innocuité, il n’est pas actuellement possible de recommander les cigarettes électroniques dans le sevrage tabagique ou la réduction du tabagisme ».

Mais dans le même temps, la HAS considère que « du fait de sa toxicité beaucoup moins forte qu’une cigarette, son utilisation chez un fumeur qui a commencé à vapoter et qui veut s’arrêter de fumer ne doit pas être découragée ». « Elle doit s’inscrire dans une stratégie d’arrêt ou de réduction du tabac avec accompagnement psychologique » ajoute la Haute autorité, qui demande la mise en place d’une série d’études « cliniques » et « observationnelles » pour faire le point sur l’efficacité et l’absence de toxicité de la e-cigarette.