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11 Déc 2017 | Profession
 

Ce dimanche 10 décembre, Phillippe Coy était à Angers pour l’Assemblée générale de ses collègues de Maine-et-Loire. Il s’agit de sa quinzième AG depuis son élection, le 19 octobre.

•• Ce programme accéléré s’avérant la meilleure façon de mesurer l’état d’esprit du réseau par rapport à la perspective du paquet à 10 euros.

Mais aussi d’évaluer les motivations des nouvelles générations de buralistes, en attente de projets : en vue de valoriser des points de vente forcement appelés à évoluer dans les temps qui viennent (voir Lmdt des 10 décembre).

De fait, ces assemblées, qui ont toujours fait la force sur le terrain de la Confédération, semblent brusquement accélérer leur évolution tant sur le fond que sur la forme. Notes recueillies ce dimanche à Angers.

•• En matinée, une réunion de travail entre Karine Engel (adjointe au maire d’Angers, chargée du commerce), Philippe Coy, Joël Petit (président de la chambre syndicale) et Jean-Paul Vaslin (directeur des Affaires publiques de la Confédération) : comment concilier la politique d’implantation commerciale d’une ville dynamique comme Angers et les besoins du commerce de proximité, singulièrement des buralistes ? Un échange de visions et d’expériences, cas concrets en mains.

•• Pour entamer l’assemblée générale, l’énergique rapport moral du jeune secrétaire général, Jean-Philippe Perot (ancien officier des troupes de marine, buraliste à Cholet depuis six ans). Un discours fort, lucide et totalement tourné vers un avenir « où il n’y a que des opportunités, de l’e-cig à Nickel. »

Nickel, justement : une sorte d’atelier des « bonnes pratiques » s’est improvisé dans l’AG. Entre buralistes, les questions et réponses ont fusé, les suggestions se sont multipliées par rapport à la concurrence montante, pour rendre le service Nickel encore plus performant et utile. On est loin des discours pédagogiques d’il y a 2 / 3 ans. Une vraie appropriation par le réseau.

• L’intervention du directeur de l’EDC, Yvan Parrot. Uniquement basée sur la diversification et la modernisation : meilleur accès au financement avec le cautionnement de prêts sur les fonds de commerces et les murs ; mise en place de solutions de location-vente avec la SAF et Promodern ; offre d’achat groupé sur l’énergie, etc.

• Au chapitre de la sécurité, autre information utile accueillie comme telle par une salle composée de 120 participants. Joël Petit et les forces de l’ordre ont présenté VI.GIE, première application d’alerte insécurité, disponible sur smartphones et tablettes. Plus souple et dynamique que le traditionnel système SMS. Moins coûteux aussi.

•• En présence de Valérie Commin, directrice du cabinet du préfet, Philippe Coy a pu faire passer ses principaux messages : « Par rapport au paquet à 10 euros : je demande des mesures transitoires d’urgence, la remise compensatoire actuelle ne saurait suffire.

« Je demande un assouplissement de la réglementation sur la cigarette électronique : pour que l’on puisse la promouvoir dans notre point de vente et même dans nos vitrines … car les futurs clients du vapotage sont déjà chez nous.

« Quand je dis que nous changeons de logiciel, c’est que nous sommes des entrepreneurs face à l’avenir tel qu’il est : je suis fier d’arborer la carotte au fronton de mon point de vente mais pour y accueillir plein de nouveaux projets. »