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6 Fév 2019 | Observatoire
 

Une boutique à Creil. Une boutique à Agen. 

Les deux villes viennent de voir réapparaître des boutiques de vente de produits à base de CBD. « En toute légalité », assurent crânement les gérants qui prétendent avoir pris leurs précautions. À voir …

•• Sur la vitrine de « CBDay Salon de Thé », à quelques mètres de l’église de Creil, une feuille … s’apparentant à du cannabis et à l’intérieur … une vitrine présentant des petits bocaux contenant des têtes de cannabis.

Sofiane Lazraq n’a pas le droit de les vendre pour la consommation confirme-t-il. Alors, il les vend « sous forme de pot-pourri. C’est juste un pot de fleurs qui sent bon ». Des étiquettes « ne pas consommer » et pas de publicité. Il est « 100 % en règle », assure-t-il au … Parisien.

L’établissement profite manifestement d’une certaine confusion des esprits. « On s’était penché sur la question. Mais ce type de magasin est suffisamment contrôlé par d’autres entités compétentes, comme les douanes » (sic) indique un policier au quotidien pour qui il ne s’agit pas d’un « sujet brûlant » : « il y a d’autres questions prioritaires comme les points de vente illégaux de Creil, avec des produits qui contiennent un véritable taux de THC. »

•• Même assurance à Agen avec l’ouverture, ce 5 février, d’une franchise Satyva (une seconde devrait ouvrir à Montpellier prochainement ; il s’agit d’une marque déjà connue sur les réseaux sociaux).

« Les premiers ont fait n’importe quoi. Ici, nous sommes dans une boutique de seconde génération. Ceux qui ont fermé vendaient des fleurs de cannabis, c’est illégal » assure, à Sud-Ouest, le gérant donné un coup de main à son équipe de deux vendeurs pour installer : chocolat, thé, e-liquide, huiles alimentaires ou de massage à base de CBD.