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3 Déc 2020 | Observatoire
 

Depuis 2018, la polémique faisait rage en Côte-d’Or, où les boutiques de CBD avaient fleuri … et ont connu certains problèmes (voir 23 août et 27 juillet 2018).

Pour celles qui avaient reçu l’ordre de fermer et alors qu’une bataille judiciaire s’était engagée avec certaines, la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne change la donne (voir 19 novembre 2020).

« C’est bon signe et encourageant pour nous », assure au Bien Public l’un des associés d’une des rares boutiques encore ouverte à Dijon.

•• Le quotidien régional rappelle que des perquisitions et des gardes à vue avaient eu lieu dans tous les magasins spécialisés ainsi que chez les buralistes en vendant. La chambre syndicale des buralistes de Côte-d’Or avait incité les buralistes « à se conformer à ce que souhaite le procureur ».

La majorité des boutiques spécialisées avait définitivement fermé. Sauf une à Montbard et celle de Dijon.

•• « Contrairement aux boutiques concurrentes, nous avions d’emblée fait le choix de ne vendre ni fleurs ni résine, les deux produits les plus sujets à polémique. Nous avions également pris soin de n’afficher aucun signe provocateur sur notre vitrine », avait expliqué à l’époque l’un des gérants. Mais le parquet avait fait fermer la boutique, avant que la cour d’appel autorise sa réouverture en novembre 2018.

Un choix contesté par le procureur général qui avait saisi la cour de cassation. La décision est en suspens jusqu’au 16 février prochain. « Ça va faire avancer notre procédure, car la cour de cassation attendait que la CJUE se prononce, on est confiants », déclare toujours le gérant.