Quelques remarques supplémentaires par rapport à l’émission ultra-polémique « Cash Investigation » diffusée dans la soirée d’hier (voir Lmdt de ce 8 octobre 1 et 2).
• Sur les conditions d’exercice de ses démarches de lobbying à Bruxelles,Philip Morris International s’est déjà largement exprimé (voir Lmdt des 9 et 22 septembre 2013). On aura remarqué que les journalistes de « Cash investigation » auront largement abusé de la confusion entre « surveillance du travail parlementaire » d’un élu et « surveillance » tout court avec toutes les interprétations que cela peut suppose. Rappelons que, comme des centaines de grandes entreprises, Philip Morris est officiellement accrédité auprès des institutions européennes.
• L’émission évoque le dîner des « parlementaires amateurs de Havane », parrainé par BAT et dénoncé en son temps par le CNCT (voir Lmdt du 2 juin 2013). Mais dont il s’avère, avec le temps, qu’il s’est déroulé dans des conditions conformes avec le règlement de l’Assemblée nationale. A la même époque, le CNCT avait poursuivi le fabricant pour une histoire de loge à Roland Garros. Cette procédure a débouché sur une relaxe de BAT (voir Lmdt du 18 septembre 2014).
À suivre.