Suite à la soirée de cauchemar connue par un couple de buralistes de la région parisienne (voir Lmdt de ce jour), Sophie Lejeune (secrétaire générale de la Confédération) et Bernard Gasq (président de la fédération Ile-de-France) sont en contact avec le buraliste et sa famille.
Par ailleurs, la Confédération a émis un communiqué que nous reproduisons intégralement.
Un buraliste torturé et blessé, sa famille séquestrée : la Confédération des buralistes s’indigne d’une insécurité à son paroxysme dans la profession.
« Un buraliste de Villemomble (93) et sa famille ont été séquestrés, torturés et violentés à leur domicile, hier soir. La Confédération des buralistes s’indigne d’une telle atrocité. « Je veux, au nom de toute la profession, exprimer la solidarité des 25 000 buralistes à ce collègue et à sa famille. Ils viennent de subir un acte inhumain, traumatisant et d’une barbarie inouïe » a indiqué Philippe Coy, le nouveau Président de la Confédération des buralistes, en y associant Bernard Gasq, le président des buralistes franciliens. La victime avait, de plus, fait l’objet d’un braquage en 2015.
« Déjà à un niveau extrêmement élevé, l’insécurité et la violence montent encore d’un cran dans la profession. Alors que les agressions se sont accrues au rythme des hausses de prix du tabac chez les buralistes, la Confédération craint une amplification avec des actes de plus en plus violents. « Nous connaissions les cambriolages. Nous avons subi les braquages. Aujourd’hui, c’est la torture. Et demain ? Avec l’arrivée du paquet à 10 euros, nous craignons que ce genre d’actes augmente » ajoute Philippe Coy.
« La Confédération des buralistes en appelle au Ministère de l’Intérieur pour qu’une attention et des réponses particulières soient prises pour protéger 25.000 entrepreneurs dont le métier présente un niveau de risques élevé. Et dont la nature est d’accueillir, dans la convivialité et la sécurité, leurs 10 millions de clients quotidiens. »