Comme elle le fait régulièrement, La Revue des Tabacs (dans son numéro de janvier) présente un panorama de la rentabilité des points de vente des buralistes.
Des données toujours intéressantes à connaître alors que les buralistes sont invités à réfléchir aux orientations prioritaires de leur développement commercial avec le Plan de Transformation (voir Lmdt du 19 décembre 2018).
Mais elles sont à considérer avec précautions aussi : ce ne sont que des moyennes alors que l’on sait que le spectre d’activité commerciale est très large entre le premier et le 24 500 millième buraliste …
Les données collectées correspondent à 2017.
•• En introduction, il est présenté le palmarès des revenus des commerçants et artisans en 2017 (après charges sociales et avant impôts, d’après la Fédération des Centres de Gestion agréés).
Les buralistes apparaissent à double titre au Top 6 :
• Pharmacies d’officine : 140 840 euros
• Ambulanciers et taxis-ambulanciers : 61 050 euros
• Opticiens : 60 041 euros
• Tabac-presse : 48 395 euros
• Agences immobilières : 46 820 euros
• Bar-tabac : 46 147 euros.
•• Sinon, La Revue des Tabacs établit les revenus moyens par activité pour 2017, de la façon suivante :
• Tabac : 68 792 euros de commission moyenne annuelle brute
• Presse : 21,2 % de taux moyen de marge sur le TTC pour les spécialistes
• FDJ : 27 600 euros de commission moyenne annuelle par buraliste
• PMU : 8 700 euros de commission moyenne annuelle par buraliste
• Nickel : 24 000 euros de commission moyenne annuelle « par buraliste qui s’implique » (sic)
• La Poste : 9 860 euros de commission moyenne annuelle par débit.