Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
7 Sep 2012 | Profession
 

Au lendemain du mouvement des buralistes contre la double menace des paquets génériques et de hausses de fiscalité (voir nos infos dans Lemondedutabac du 6 septembre), il est possible d’établir plusieurs constats :

1) Un succès de mobilisation professionnelle : le mot d’ordre lancé par la Confédération des buralistes, début août (avec les difficultés d’organisation que cela suppose), a été bien suivi par toutes les chambres syndicales départementales. Des opérations « Buralistes génériques », avec occultation symbolique des linéaires, ont eu lieu sur tout le territoire national. Sur place, les groupes de buralistes étaient nombreux. Dans une ambiance, à la fois, déterminée et bon enfant.
En même temps, de nombreux débitants ont décidé de répliquer l’opération dans leur propre établissement, en couvrant spontanément leurs linéaires (plusieurs centaines de cas ont été remontés à la Confédération). Avec les explications nécessaires aux clients. C’est, forte de cette réactivité de sa base, que l’organisation professionnelle va décider des suites de ce mouvement, lors d’un conseil d’administration, mardi prochain.

2) Une crédibilité politique confirmée : comme en témoigne le rendez-vous entre François Hollande et Pascal Montredon, à l’Elysée, hier (voir Lemondedutabac du 6 septembre). Comme le confirme la présence d’un certain nombre de parlementaires (voir notre info ci-dessous) et les multiples échanges entre les présidents de chambres syndicales et leurs contacts politiques habituels. Le réseau de proximité des buralistes, avec son enracinement territorial, est toujours « suivi » de près par les diverses instances politiques.

3) Un débat médiatique : depuis mardi matin, la presse nationale et régionale s’est emparée du sujet des paquets génériques et de leur contestation par les buralistes. Sur la seule journée du 6 septembre, il a été dénombré près de 600 « alertes presse » (images et/ou interviews) sur les différentes chaînes TV d’information continue ou radios nationales. Le débat dans l’opinion publique est lancé. A la lumière des interviews  de consommateurs, diffusées hier, il s’annonce pour le moins contradictoire.