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13 Fév 2015 | Profession
 

« Parce que la commission reversée aux points de vente (1,7 %) n’a pas augmenté depuis 25 ans », un buraliste de Saint-Quentin a lancé un appel à la grève des paris hippiques PMU pour ce vendredi 13 février. Mouvement qu’il aura été seul à suivre. Explications dans L’Aisne Nouvelle :

Buralistes PMU« La considération et la rémunération », c’est le cheval de bataille du patron du Maryland qui s’était déjà rebellé l’an dernier, selon le récit du quotidien régional. « Pour 1 000 euros de chiffre d’affaires du PMU, on fait 17 euros bruts de bénéfices », râle-t-il, « c’est pas réaliste ! ». Pourtant, il n’est pas décidé à … éjecter ce service d’un coup de sabot : « C’est dommage, c’est un beau produit, un commerce de proximité. (…) Je continue pour que les clients n’aient pas à traverser toute la ville pour jouer ».

Ses  collègues ne partagent pas tout à fait « ce coup de gueule ». « C’est un produit d’appel, on le travaille comme tel avec une rémunération basse. Ça fait rentrer du monde dans l’établissement, ça fait du flux. C’est pas fait pour gagner sa vie », estime le patron du bar PMU Le Chantilly, qui reconnaît que ce « produit mériterait d’être travaillé autrement ». Au bar L’Évasion, on aurait pu faire grève une journée, considérant que la rémunération est trop faible, mais « « il aurait fallu qu’il nous en parle. Il fait ça tout seul à chaque fois… ».

Quant à l’augmentation de la commission des points de vente, le directeur d’agence de la zone (Champagne-Ardennes-02) avance « une marge de manœuvre extrêmement réduite » du PMU – bien plus que la Française des jeux, selon lui – notamment parce que  « les résultats nets sont redistribués aux sociétés de courses ».