« Un conflit avec les deux présidents des sociétés de course et une proposition pas refusable … ». Telle était l’explication livrée à ses proches par Philippe Germond, hier soir, en marge de sa soudaine démission du poste de PDG du PMU (voir Lemondedutabac du 9 septembre).
Il faut tenir compte aussi du tassement du chiffres d’affaires, continu depuis un an et demi, s’expliquant tant par la situation économique que par les contraintes qui pesaient trop, à ses yeux, sur les perspectives de développement de l’opérateur. En poste depuis mai 2009, Philippe Germond aura pris part à l’ouverture du marché français des jeux en ligne à travers une diversification du PMU dans les paris sportifs et le poker. Ces derniers mois, ses efforts portaient beaucoup sur l’international.
L’ex-patron de SFR et de Atos va prendre la tête d’Europcar, premier loueur européen, qui s’apprête à entrer en bourse.
Quant au réseau et aux collaborateurs du PMU, ils attendent un successeur et une stratégie. 6 000 buralistes sont titulaires PMU. Ils réalisent 45% de son chiffre d’affaires. Et représentent 54% de ses points de vente.