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5 Mar 2021 | Profession
 

« Les marchés parallèles se sont effondrés ! Dans le département, on est sur une hausse d’activité de 25 % à 30 % » annonce Gérard Vidal, (buraliste à Toulouse, président de la fédération d’Occitanie et vice-président de la Confédération) dans Actu Toulouse

Soit plus que les chiffres de Seita : +21,3% en trois semaines chez les buralistes français à la frontière espagnole (voir 26 février).

Seule exception, l’hyper-centre de la Ville rose, où les buralistes souffrent davantage du couvre-feu, « les rues du centre-ville étant désertées ces dernières semaines ».

« Dans la mesure où les frontières sont fermées et où les clients ne s’approvisionnent plus que dans le réseau légal, le marché redevient normal ! », estime Gérard Vidal.

Il remonte au créneau contre « la politique de santé voulue par le gouvernement qui vole en éclats. Le problème c’est que depuis de nombreuses années, il s’enlise avec ses hausses successives de tarifs, qui n’ont pas produit les effets escomptés, parce que les gens ont continué à fumer en s’approvisionnant sur d’autres réseaux … C’est un échec (…) On n’a jamais eu un écart de prix aussi important … Nous devons nous battre pour instaurer une politique qui entraîne une équité dans l’approvisionnement du tabac, avec un écart de prix ne soit pas de plus de 1 euro d’un pays à l’autre ».

Et les dernières décisions pour aller en Andorre ne sont pas du genre à rassurer les buralistes frontaliers … « Pourquoi autoriser les habitants d’Ariège et des Pyrénées-Orientales à se rendre plus facilement en Andorre ? Est-ce à dire que le Covid-19 circule moins sur ces trois territoires ? Les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, il y a deux poids deux mesures ! » (voir 2 mars).