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31 Mai 2016 | Profession, Trafic
 

confe_buralistes logoÀ l’issue de l’entretien qui s’est déroulé, cet après-midi, entre une délégation de buralistes frontaliers, conduite par Pascal Montredon, et deux conseillers du Premier ministre (voir Lmdt du 30 mai), la Confédération a émis un communiqué que nous reproduisons ci-dessous :

« À Matignon cet après-midi, les représentants des buralistes frontaliers déplorent de ne pas avoir été reçus par le Premier Ministre et appellent à lutter contre le tabagisme par une tolérance zéro contre le marché parallèle.

« S’ils ont bien été reçus à Matignon, cet après-midi, les présidents des fédérations régionales frontalières, accompagnés par le Président et le Secrétaire Général de la Confédération des buralistes, déplorent l’absence du Premier ministre lors de cette réunion, alors que la profession continue de représenter le 1er commerce de proximité de France et plus de 100 000 emplois.

« Nous le déplorons d’autant plus que le message que nous voulions porter à Manuel Valls, c’est bien que la profession des buralistes appelle à lutter contre le tabagisme, en axant prioritairement sur ce tabac, qui tous les jours, passe entre les mailles du filet de la politique de Santé publique, sur le marché parallèle », explique Pascal Montredon, Président de la Confédération des buralistes.

« Un marché parallèle, déjà à plus de 26 % de la consommation nationale de tabac et qui risque d’augmenter encore avec la distorsion de concurrence supplémentaire apportée par le paquet neutre. Car, non seulement nos voisins immédiats non pas prévu de le mettre en place, mais certains (Luxembourg, Espagne) n’ont même pas encore transposé la nouvelle directive Tabac européenne.

« Ce que nous proposons, c’est la mise en place d’un plan national et global de lutte contre ce marché parallèle, avec des objectifs chiffrés et évaluables », explique Pascal Montredon.

« Les buralistes ont donc demandé : la suspension de la mise en place du paquet neutre, tant que les autres pays européens ne l’auront pas adopté ; un moratoire sur toute hausse des prix du tabac ; la restriction de l’importation de tabac des pays voisins par les particuliers à deux paquets par personne ; des contrôles renforcés aux frontières ; des actions de communication dirigées vers le grand public ».