Les 550 participants du congrès des buralistes (voir Lmdt des 3 et 4 novembre) sont de retour dans leurs régions, quitte à faire un détour par Losangexpo. Dans les jours prochains, toute une communication sur l’événement sera mise en place au niveau des chambres syndicales départementales. Ne serait-ce que lors des assemblées générales, toujours nombreuses à ce moment-là.
Mais au-delà des messages, quelles sont les grandes impressions que les congressistes ont retenu de ces deux jours :
•• La certitude d’avoir participé à un événement syndical majeur en assistant au dénouement – « inespéré », la formule est souvent reprise – des négociations en cours pour le prochain Contrat d’avenir des buralistes (voir Lmdt du 4 novembre) ; le précédent arrivant à échéance à la fin de l’année, rappelons-le. La veille, le compte-rendu sur les discussions Bercy/Douane et Confédération avait amené à constater beaucoup de divergences.
Le lendemain, suite à des négociations nocturnes, Christian Eckert intervient à la tribune pour présenter des mesures sur cinq ans fondant les bases d’un protocole d’accord. Et approuvées par les congressistes.
•• La bonne surprise d’une véritable envie collective de rebond, de diversification, de modernisation. En un mot, de renouveau.
À ce titre, l’intervention de quatre étudiants de l’École de Design de Nantes, chargés par la Confédération de dessiner librement les contours du point de vente du buraliste de demain, voire d’après-demain, ont laissé manifestement des souvenirs jubilatoires chez les congressistes (photo).
•• Enfin, ce congrès a marqué aussi un renouvellement syndical : 15 % des délégués, environ, ont connu ainsi leur premier congrès. Ils n’ont pas été déçus.