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25 Juil 2020 | Profession
 

Récidivistes et violents 

• Nord. Le 18 janvier dernier, un buraliste de Ronchin (5 kilomètres de Lille) avait déposé une plainte après avoir été roué de coups et volé alors qu’il s’apprêtait à déposer sa recette à la banque (sept jours d’incapacité).

Déjà, le 20 octobre 2019, le commerçant avait appelé la police, pour un vol avec violence, devant sa banque. Deux hommes cagoulés lui avaient sauté dessus et étaient partis avec sa recette.

Deux hommes de 33 et 18 ans ont été arrêtés pour ces faits. Ils ont été entendus plusieurs fois depuis la deuxième agression en janvier, avant d’être poursuivis devant la justice. L’un et l’autre contestent. Déférés ce mardi 21 juillet en comparution immédiate, leurs avocats ont demandé un délai.

Reste que les deux prévenus seront jugés en récidive. Le premier à 25 mentions sur son casier judiciaire, le second 9. Le tribunal a décerné un mandat de dépôt qui garantit leur maintien en prison jusqu’à leur jugement, le 29 septembre.

Prison ferme pour le braqueur violent 

• Maine-et-Loire. Il y a deux ans, un malfaiteur avait emporté, non sans violence, la caisse d’un bar-tabac à Châteauneuf-sur-Sarthe (voir 29 juillet 2018).

Malgré ses dénégations, un homme de 24 ans a été condamné à 5 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel d’Angers, ce mercredi 23 juillet.

L’enquête avait longtemps piétiné, jusqu’à ce que les gendarmes identifient un jeune marginal qui correspondait au signalement. Il était déjà bien connu de la justice pour des faits de vol et de violence.

Prison ferme pour les « faux ados » cambrioleurs

• Yvelines. Arrêtés le 16 juillet après une série de cambriolages au Vésinet (dont un bar-tabac) trois jeunes qui prétendaient avoir 14, 15 et 16 ans , ont été condamnés à 12 et 15 mois ferme en comparution immédiate, ce lundi 20 juillet, par le tribunal correctionnel de Versailles.

Ils avaient été surpris, le 16 juillet en pleine nuit, dans un pavillon familial du Pecq, commune voisine du Vésinet.

Les relevés d’empreinte avaient également permis de les mêler à d’autres affaires de cambriolages, survenues en mars dernier à Saint-Germain-en-Laye : un buraliste, une pharmacie, une salle de sport … Examinés par un médecin légiste, les trois suspects ont finalement été reconnus majeurs.