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12 Juin 2020 | Profession
 

Tentative de casse … nouveau coup dur

• Moselle. Un tabac-presse à Marange-Silvange (20 kilomètres de Metz) est régulièrement victime d’actes délictueux.

Le dernier en date : ce jeudi 11 juin, vers 2 h du matin. Une tentative de casse à la voiture-bélier qui s’est soldée par l’incendie du véhicule quelques mètres plus loin.

En arrivant vers 7h30, le buraliste a vu une carcasse calcinée devant une pharmacie voisine … il s’est douté qu’il s’était encore passé quelque chose dans son commerce.

Fin septembre, Un assaut de la voiture bélier avait réussi et les malfaiteurs avaient dérobé un grand nombre de cartouches de cigarettes. Deux semaines plus tôt, c’est un cambriolage qui avait mis à mal le stock de tabac (voir 5 octobre 2019).

Deux braquages en un mois

• Côte-d’Or. L’unique tabac-presse de Longecourt-en-Plaine (18 kilomètres de Dijon) a été, pour la seconde fois en moins d’un mois, victime d’un vol à main armée, ce jeudi 11 juin peu, avant 7 heures.

Un vaste plan de recherche a été déployé pour retrouver le malfaiteur.

Linéaire vidé

• Loire. Ce mercredi 10 juin, vers 4 heures du matin, des malfaiteurs ont fracturé la porte arrière d’un bar-tabac à Grammond (22 kilomètres de Saint-Étienne). Ils ont dérobé 200 paquets de cigarettes, présents sur les linéaires. Ils se sont également emparés du fond de caisse.

Braquage inventé

• Nord. Dès le départ, il y avait de sérieux doutes. Le 23 décembre 2015, un buraliste d’Esquerchin (près de Douai) avait porté plainte pour un vol à main armée subi quelques minutes après l’ouverture de son établissement. Selon lui, deux ou trois hommes, visages dissimulés, l’avaient menacé avec une arme et forcé à leur remettre deux enveloppes contenant près de 10 000 euros en espèces et du tabac avant de prendre la fuite en voiture.

Mais pas de vidéosurveillance, pas de témoin. Juste la déclaration d’un client assurant qu’un proche savait que c’était faux …

Au tribunal, le procureur a estimé que les déclarations du buraliste étaient très vagues et surtout que ses affaires n’étaient pas florissantes alors. Escroquerie ? Oui, pour le tribunal qui l’a condamné à rembourser les 7 000 euros d’indemnité de l’assurance et à dix mois de prison avec sursis simple.

Il a d’ores et déjà fait appel de sa condamnation.