UNE AUTRE INTRUSION NOCTURNE
• Oise. Pour la troisième fois en six ans, un bar-tabac de Longueil-Sainte-Marie a été victime d’un cambriolage, le dernier datant de la nuit de ce jeudi au vendredi 3 avril. Trois hommes, en survêtement, polo et casquette, se garent vers 4heures du matin devant le commerce. Pendant que l’un d’eux reste au volant, les deux autres forcent le volet en bois, puis la fenêtre. Une fois à l’intérieur, et malgré l’alarme qui se déclenche, ils s’emparent d’une dizaine de cartouches de cigarettes. Avant que, réveillés par le bruit, les buralistes chassent l’équipée en leur hurlant dessus puis alertent les gendarmes. Ces derniers prennent en chasse les fuyards, sans parvenir à les intercepter.
EMPOIGNADE
• Savoie. Mercredi 1er avril, aux alentours de 18 heures, un buraliste de Chambéry se trouve face à deux hommes. Menacé à l’arme blanche, il est contraint de leur laisser le fonds de ses deux caisses. Après une empoignade, il parvient à les faire fuir à l’aide d’une bombe lacrymogène.
LE CHOC D’ÊTRE BRAQUÉ
• Vosges. Interpellé lundi 30 mars et jugé en comparution immédiate dès le lendemain, le braqueur d’un débit de tabac d’Epinal, il y a deux mois (voir Lmdt du 21 février), a été condamné à quatre mois de prison ferme. Il a présenté ses excuses au buraliste, en se réfugiant derrière une séparation amoureuse, le manque d’argent et la non – préméditation. Ce qui n’a pas ému l’avocat du buraliste : « il faut qu’il comprenne le choc que cela peut causer lorsque l’on se fait braquer avec une arme ». Surtout lorsqu’on a été victime de faits similaires