Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
3 Avr 2019 | Profession
 

Braquage avorté

• Vendée. En fin d’après-midi du lundi 1er avril, un individu au visage dissimulé par un foulard et une casquette a menacé avec une arme de poing un buraliste des Sables-d’Olonne.

Ce dernier a catégoriquement refusé et l’a empoigné à mains nues pour le faire sortir. Après une courte bagarre devant la porte, le malfaiteur a pris la fuite.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, le propriétaire du tabac presse avait été victime du vol à la tire d’une cartouche de cigarettes.

Une visite de trop

• Pyrénées-Atlantiques. Dimanche 31 mars, l’épicerie-tabac de Moumour (850 habitants, à 40 kilomètres de Pau) a été cambriolée pour la sixième fois en deux mois (voir Lmdt du 3 mars). Ce sont des voisins qui ont donné l’alerte après avoir entendu un grand bruit. Une fois la vitre de la porte brisée « avec une grosse pierre », les malfrats ont dérobé une cinquantaine de paquets de tabac.

Outre le tabac dérobé à plusieurs reprises, la boutique déplore la perte d’une caisse enregistreuse, sans compter les dégâts occasionnés sur la porte à chaque passage par les cambrioleurs … Pour la maire de Moumour, cette « visite » est celle de « trop ».

Fantomas contre buraliste 

• Haute-Garonne. Un homme de 27 ans a été arrêté à Toulouse après avoir braqué trois commerces en deux jours. En déployant des techniques de déguisement originales.

Vendredi 29 mars, à 7 heures du matin, un buraliste avait vu surgir dans sa boutique un « fantôme » menaçant. Le braqueur, armé, s’était enroulé dans un drap et avait passé une taie d’oreiller sur sa tête. Sous la menace, il s’est fait remettre les quelques centaines d’euros de la caisse avant de disparaître.

L’homme s’est fait pincer quelques heures plus tard alors qu’il venait d’utiliser le même procédé pour braquer une supérette de l’avenue. En remontant le fil, les enquêteurs ont fait le lien avec le braquage, la veille, d’une autre supérette du quartier.

De source policière, le braqueur fantôme, âgé de 27 ans et habitant dans le voisinage, a reconnu les trois méfaits.

Un plan pour se faire de l’argent facile

• Ille-et-Vilaine. Le 22 juin 2013, trois hommes avaient braqué un tabac-presse à Rennes. L’un d’eux a été condamné à trente mois d’emprisonnement dont vingt-quatre avec sursis, ce lundi 1er avril, par le tribunal correctionnel de Rennes. Ses complices n’ont jamais été retrouvés.

Ce jour-là, deux des trois malfaiteurs avaient déboulé dans l’établissement – l’autre faisant le guet – alors que plusieurs clients, dont quatre enfants, âgés de 11 à 13 ans, se trouvaient à l’intérieur. Le premier avait pointé son arme sur la buraliste en lui ordonnant de donner le contenu de la caisse. En même temps, le deuxième avaient aspergé de gaz lacrymogène une femme et les enfants. Totalement paniqués, ces derniers s’étaient plaqués au sol.

Lors de leur fuite en voiture, la plaque d’immatriculation est relevée, menant, quelques jours plus tard, à l’arrestation du propriétaire.

« On m’a proposé un plan pour se faire de l’argent facile. Je venais d’avoir mon permis, alors on a pris ma voiture » a reconnu le prévenu, âgé de 19 ans à l’époque, à la barre du tribunal.

Selon ses déclarations du prévenu, il était le deuxième braqueur, n’avait pas d’arme et a nié avoir aspergé de gaz les clients : « Mon seul rôle, c’était que personne ne bouge ». Pourtant, les témoignages des enfants sont formels : la description faite du braqueur qui détenait l’arme correspondait bien au prévenu.