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20 Jan 2019 | Profession
 

Coincés par la vidéo et leur portable 

• Indre-et-Loire. À l’automne, deux malfaiteurs avaient sillonné la campagne tourangelle en quête de buralistes à cambrioler. Ils ont été condamnés, ce jeudi 17 janvier, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Tours.

Interpellés mardi dernier, après un long et minutieux travail des enquêteurs, les deux suspects ont nié ou minimisé leur participation au cambriolage d’un tabac-presse à Parçay-Meslay, dans la nuit du 12 au 13 octobre (2 000 paquets de cigarettes dérobées) et dans la tentative, la nuit du 17 au 18 octobre, dans un bar-tabac à Château-Renault.

Pourtant, les images de vidéosurveillance ont mis en évidence leur voiture.  L’exploitation de la téléphonie mobile a prouvé que les deux hommes avaient communiqué entre eux par téléphone sur place. Les deux malfaiteurs ont été condamnés à huit mois de prison ferme, l’un avec mandat de dépôt, l’autre sans.

Mauvaise carte pour mauvais client 

• Loir-et-Cher. La tension est brusquement montée, le mercredi 9 janvier dernier, dans un débit de Blois. Une violente altercation ayant éclaté entre le couple de buralistes et un individu manifestement peu commode.

Ce dernier, interpellé dans la foulée, est même passé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Blois, le lundi 14 janvier, après avoir été écroué à l’issue de sa garde à vue.

Il faut dire que l’individu en question était entré dans le point de vente pour acheter une carte téléphonique d’une valeur de 5 euros, mais lorsqu’il a voulu s’en servir … bug, elle ne fonctionne pas. Après un appel en vain au commissariat, le « client déçu » revient brusquement dans le commerce pour passer derrière le comptoir et bousculer violemment la buraliste. Son mari, qui a voulu s’interposer, reçoit un coup de tête au visage.

L’individu récupère alors, sans scrupules, 65 euros dans la caisse avant de ressortir, visiblement agité, pour appeler une seconde fois la police. Des clients sont alors intervenus pour le maîtriser jusqu’à l’arrivée des policiers qui ont eu, tout de même, du mal à interpeller le trentenaire. Des coups sont échangés.

Pour la vice-procureure, la tentative de vol est constituée. L’individu a 15 mentions au casier. Le ministère public a requis 10 mois, dont 5 avec sursis, et mise à l’épreuve comportant des soins.

Le tribunal a suivi et a accordé, de plus, 100 euros à chacun des policiers et 500 euros chacun au couple de buralistes.