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18 Jan 2015 | Profession
 

UNE RÉACTION DE RAS-LE-BOL 

• Hérault.
Il était 6h30, ce samedi 17 janvier, quand la buraliste d’un tabac-presse de Nissan-les-Enserune est braquée par un homme seul. Il fait main basse sur le fond de caisse et plusieurs cartouches de cigarettes avant de repartir à pied, comme il était venu. La buraliste, très choquée, donne alors l’alerte.
Dimanche 11 janvier, c’était un buraliste de Graissessac qui découvrait, en venant ouvrir son établissement, volet roulant et porte vitrée arrachés puis… la disparition d’une partie de son stock de cartouches de cigarettes.

Buraliste Sophie Lejeune« Nous sommes choqués à chaque fois que l’un des nôtres est attaqué » a déclaré Sophie Lejeune, président de la chambre syndicale départementale des buralistes, au Midi Libre : « Nous sommes de plus en plus équipés pour essayer d’aider au mieux police et gendarmerie (alarme et vidéosurveillance) et je vais mettre de plus en plus la pression sur mes collègues pour qu’ils investissent dans « les marqueurs » (produit indélébile pendant des mois) ; ce qui permettra de tracer ces malfrats !

« Il va bien falloir que nous venions à bout de cette mauvaise graine ! Sinon, un jour, il y aura un drame et il faut bien avoir cela en tête. Pour beaucoup de mes collègues, il devient difficile de se lever tous les jours à 5h, de travailler 7 jours sur 7  sans congés, sans arrêt maladie et se faire piller par cette racaille mal éduquée !!! 

« Il faudrait aussi que la justice prenne à bras le corps ce problème. Dans la plupart des cas, ces individus sont déjà connus des services de police ou gendarmerie. Nous sommes scandalisés à chaque fois qu’un individu, ayant plusieurs condamnations à son actif, ressort de prison avant terme ».

ENQUÊTE EFFICACE

• Lot. Quinze jours après le violent vol à main armée, à Cahors, au cours duquel un buraliste avait reçu plusieurs coups de crosse à la tête (voir Lmdt du 2 janvier), les enquêteurs ont interpellé à Albi, mardi 13 janvier, un jeune âgé de 18 ans, déjà connu des services de la police mais pour des faits moins graves, et son complice. En retrouvant l’arme utilisée par le malfrat, la police a pu remonter jusqu’aux deux suspects.