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5 Avr 2018 | Profession
 

Trois cambriolages en trois mois 

• Saône-et-Loire. Nouveau coup pour le couple de buralistes de Palinges, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 avril de leur troisième cambriolage en moins de trois mois (voir Lmdt des 26 janvier et 19 mars). Et le stock de cigarettes de disparaître à chaque fois.

Le couple est installé dans la commune depuis … moins d’un an.

En noir et en cagoule 

• Isère. Il était 15 h 15 quand un individu, vêtu de noir et encagoulé, a fait irruption dans un tabac-presse du quartier Champ Fleury à Bourgoin-Jallieu.  Le malfaiteur, d’apparence jeune, a aussitôt menacé la buraliste avec une bombe lacrymogène et s’est fait remettre le contenu de la caisse.

Son butin en poche, Il a pris la fuite à pied. 

Prison ferme pour tentative

• Loire. Ce mardi 3 avril, un malfaiteur de 22 ans, a été condamné à six mois de prison ferme pour une tentative de vol, suivie de violences, commises à Pouilly-les-Nonains, le 26 novembre dernier.

Ce jour-là, il s’était rendu chez le buraliste du bourg et avait commandé quatre cartouches de cigarettes. Faisant mine de vouloir les payer, il avait tenté d’arracher le sac contenant déjà les cigarettes. Les cartouches étaient tombées par terre et l’auteur avait pris la fuite à pied, les mains vides.

Poursuivi par deux clients du tabac, il en avait neutralisé un en le gazant avec une bombe lacrymogène, puis avait rejoint une voiture dans laquelle deux compères l’attendaient.

Il a été identifié avec l’aide de la vidéosurveillance, même s’il avait couru chez un coiffeur à Roanne juste après les faits. Les policiers avaient retrouvé dans son véhicule la bombe lacrymogène utilisée ainsi qu’une arme de poing détenue sans autorisation. Lors des auditions, il a reconnu l’intégralité des faits.

Grâce aux écoutes et à « un ami » 

• Aube. Un malfaiteur de 28 ans, au casier déjà bien fourni, a été condamné à quatre ans et demi de prison par le tribunal correctionnel de Troyes pour le braquage d’un buraliste de la ville, le 22 décembre 2012.

Alors que, ce samedi-là, l’établissement allait fermer, un individu – encagoulé, ganté et armé – a fait irruption : « c’est un hold-up, donne-moi l’argent ».

Le buraliste s’était exécuté. Mais devant la faiblesse du butin, le malfaiteur avait tenté de se faire conduire jusqu’au domicile de celui-ci, qu’il croyait attenant au débit. Le gérant était alors parvenu à s’enfermer seul dans une remise à l’arrière de la boutique.

C’est grâce à une enquête incidente que le braqueur a été identifié. Une jeune femme, vivant à La Chapelle-Saint-Luc, avait été placée sur écoute dans le cadre d’une autre affaire. Une heure pile après le braquage, un individu particulièrement excité avait raconté au téléphone avoir « québra », évoquant le montant justement volé et donnant des détails.

Le prévenu vivait précisément au domicile de la jeune femme, à cette période. Un autre « ami », hébergé au même endroit, avait expliqué aux enquêteurs l’avoir vu revenir ce soir-là avec … des gants, des jeux à gratter, des cigarettes et de l’argent.