Violence et stress post-traumatique en procès
• Haute-Garonne. Le procès de braqueurs de débits de tabac en série commis en janvier 2014, s’ouvre, ce mercredi 21 septembre, devant la cour d’assises de Haute-Garonne. Incarcérés depuis deux ans, les deux prévenus devront répondre de trois vols à main armée consécutifs et particulièrement violents commis en tout juste quinze jours en Tarn-et-Garonne (à Bressols et Labastide-Saint-Pierre / voir Lmdt des 23 et 31 janvier 2014) et Haute-Garonne (à Toulouse / voir Lmdt du 12 février 2014).
Sans la témérité de ce dernier buraliste, les deux délinquants (20 et 22 ans à l’époque des faits) auraient poursuivi les hold-up. Leur complice qui avait réussi à s’enfuir a été confondu par son physique sur les caméras de vidéo-surveillance et son téléphone portable. Quant aux buralistes, un syndrome de stress post-traumatique a été diagnostiqué pour chacun d’eux. À Bressols, le gérant avait reçu un coup de crosse dans la nuque pour le contraindre à ouvrir son coffre. À Labastide-Saint-Pierre, c’est l’arme sur sa carotide que Philippe Cambien devait livrer le contenu de sa caisse à l’un des braqueurs. Verdict vendredi.
Arme de poing, Taser et couteau
• Yvelines. Trois hommes encagoulés et gantés ont brandi une arme de poing, un Taser et un couteau devant un buraliste de Montigny-le-Bretonneux, ce mardi 20 septembre vers 16 heures. Ils n’ont porté aucun coup, mais la menace était suffisamment traumatisante pour se faire remettre le contenu de la caisse.
Pour un butin dérisoire
• Nord. Deux individus armés d’un couteau et d’une barre de fer, visages dissimulés par des masques blancs, ont fait irruption ce mardi 20 septembre vers 6h45, dans un bar-tabac du quartier de la gare de Tourcoing. À une heure très fréquentée. Les deux braqueurs se sont fait remettre le contenu dérisoire de la caisse et ont pris quelques paquets de cigarettes avant de prendre la fuite à bord d’un break noir.
À la carabine
• Loiret. Ce lundi 19 septembre, un jeune homme est entré, en fin d’après-midi, dans un bar-tabac à Lorris, armé d’une carabine. La gérante, apeurée, est partie se réfugier dans son arrière-boutique équipée d’une porte blindée. Le braqueur en a profité pour prendre le fonds de caisse, avant de prendre la fuite à pied, puis en voiture. En abandonnant son arme – qui n’était pas chargée – sur le trottoir.