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28 Sep 2014 | Profession
 

Nous sommes en fin de mois…

À l’ouverture
• Bouches-du-Rhône. Un tabac-presse d’Orgon a été braqué ce samedi vers 7h, à l’ouverture de l’établissement. Deux hommes, dont l’un était muni d’une arme de poing, ont obligé la buraliste, seule derrière le comptoir, à remettre le contenu de la caisse, des jeux à gratter et des cartouches de cigarettes. Ils ont pris la fuite avec le véhicule de leur victime.

Et de quatre cambriolages en un an …
• Ain. Le bar-tabac-presse de Veyziat a été cambriolé pour la deuxième fois en deux mois (et quatrième fois en un an) au cours de la nuit du jeudi au vendredi 26 septembre. Accédant sur les lieux par la porte d’entrée vitrée et brisée, les malfrats ont emporté un maigre fond de caisse, quelques tickets de grattage et le terminal, permettant aux joueurs de valider leurs tickets.

Réflexion après-coup …
• Isère. A 6h30, vendredi 26 septembre, un buraliste de Meylan vient à peine de servir ses premiers clients, quand deux individus, masqués et armés surgissent et demandent la caisse. Face à son refus énergique, les braqueurs (plutôt jeunes et hésitants) perdent pied, n’insistent pas et prennent la fuite. Le buraliste, interviewé par France Bleu, pense, après coup …au drame de Dolomieu (voir Lmdt du 1er août) et à la façon dont peuvent réagir les agresseurs.

Chronique judiciaire 
• Gard. A Aubais, le 14 septembre dernier, un jeune homme de 23 ans, a braqué un buraliste. Visage dissimulé derrière une cagoule, deux armes à la main … Il réclame la caisse … mais le commerçant ne se laisse pas intimider : « tu peux me tirer dessus. Il n’y a rien dans la caisse », lui rétorque-t-il. La scène dure quelques secondes. Le braqueur s’enfuit au volant d’une voiture, volée le matin dans son village de l’Hérault, et se débarrasse de son arme dans un champ. Interpellé dix jours après le méfait, il vient d’écoper de 24 mois de prison … dont deux ferme (n’ayant  pas d’antécédent judiciaire) devant le tribunal correctionnel de Nîmes.
Il a présenté ses excuses au buraliste et s’est justifié en disant qu’il voulait aider sa mère qui n’avait plus le sou. Avant de viser le bureau de tabac, il s’était rendu dans un champ derrière la gare de Marsillargues où il pensait trouver … des plants de cannabis pour les revendre.