Un commando
• Eure. L’alarme d’un bar-tabac-PMU de Charleval s’est déclenché vers 3h25, ce jeudi 28 avril. Lorsque le buraliste arrive sur place, les malfaiteurs viennent de prendre la fuite. Un commando de cinq individus, selon les premières informations. Deux voitures, aux plaques d’immatriculation masquées, attendaient devant le temps du vol. En cinq minutes … ils ont vidé le stock de ses cartons et cartouches, le linéaire et le fond de caisse. Avant de partir, ils ont pris soin d’asperger l’intérieur avec l’extincteur.
Cambriolages localisés
• Orne. Entre mars et avril, un jeune homme de 20 ans avait cambriolé un débit de tabac puis un salon de coiffure à Saint-Germain-du-Corbéis. Dans la nuit du 5 au 6 avril dernier, il se fait repérer alors qu’il tente de pénétrer dans une résidence privée, toujours sur la même commune. Jugé en comparution immédiate, ce mercredi 27 avril, le tribunal correctionnel d’Alençon l’a condamné à douze mois de prison dont six avec sursis et au versement de dommages et intérêts aux victimes. Dans le débit de tabac, il avait non seulement dérobé tablette, ordinateur portable et cartouches de cigarettes, mais également mis sens dessus dessous la partie privée.
Quelle histoire …
• Pas-de-Calais. Le 16 mai 2015, le bar-tabac de Harnes était braqué par deux hommes armés qui avaient aspergé commerçants et clients de gaz avant de fuir avec la caisse. Jugé ce mardi 26 avril, au tribunal correctionnel de Béthune, l’un des deux suspects, âgé de 29 ans, a été condamné à trente mois de prison ferme. Il a pourtant nié son implication alors que sa voiture avait été aperçue, ce jour-là, près du commerce. Une voiture que son ami aurait empruntée à son insu, alors qu’il dormait chez sa mère. Un ami qui, de surcroît, aurait expliqué avoir croisé deux hommes à qui il devait de l’argent et qui l’ont forcé à braquer pour solder cette dette. Deux hommes dont il n’a jamais donné le nom par peur des représailles … « Je suis peut-être un voleur, un ancien trafiquant mais pas un braqueur ! », s’est défendu le suspect dont le casier judiciaire – lourd de 18 mentions – n’a pas plaidé en sa faveur.