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28 Fév 2016 | Profession
 

À la fermeture

• Territoire-de-Belfort. Alors qu’un buraliste de Belfort allait baisser son rideau fer, ce vendredi 26 février vers 22h, un homme – tout vêtu de noir, le visage dissimulé et lunettes miroir – pointe sur lui son arme de poing et réclame la caisse. Il l’obtient sans résistance et prend la fuite dans la foulée. Le débit de tabac, repris il y a six mois par ce jeune buraliste, avait subi trois attaques à main armée au cours des cinq dernières années.

Simulacre d’explosif 

Agression buraliste• Isère. Détendu mais dangereux … le jeune braqueur – environ 25 ans et engoncé dans sa parka – d’un tabac-presse de Frontenas, ce jeudi 25 février, vers 19 heures.

Il a commencé à menacer le buraliste, en brandissant un boîtier relié à un fil, « comme s’il détenait un explosif ». Puis il a sorti une arme à poing pour dérober le fonds de caisse, avant de s’enfuir.

« Je ne suis pas un braqueur, je suis un voleur »

• Pyrénées-Orientales. Trois ans de prison ferme – lors du procès en correctionnel, ce vendredi 26 février – pour le braqueur du tabac-presse de Perpignan qui avait menacé la buraliste avec un couteau et contraint des clients à s’allonger au sol (voir Lmdt du 12 janvier).

Onze jours après les faits, la police avait repéré le suspect, recherché en outre pour évasion depuis le 6 novembre 2015, alors qu’il purgeait une peine pour vol avec effraction. Il avait été intercepté au domicile de sa petite amie, dans le même quartier que l’établissement braqué. Non sans mal, puisqu’il avait tenté de prendre la fuite du haut du 3e étage, en passant par le balcon et en cassant la fenêtre de l’appartement d’un voisin. Il était alors en possession de 8 grammes de cocaïne qui, à ses dires, lui « avaient été donnés dans la rue ».

Réfutant toutes les accusations de braquage, à sa façon (« je ne suis pas un braqueur, je suis un voleur »), il a été formellement reconnu par sa victime et les témoins, alors que les images de vidéosurveillance ont fini par le confondre. Devant les 15 condamnations déjà inscrites à son casier judiciaire, le tribunal a suivi la peine de trois ans ferme requise par le Parquet.