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20 Nov 2015 | Profession
 

Comparution immédiate

Condamnation justice• Manche. Le braqueur du tabac-presse Relay de la gare de Saint-Lô et son complice (voir Lmdt du 19 novembre) ont été condamnés en comparution immédiate, ce mercredi 18 novembre par le tribunal correctionnel de Coutances, à respectivement trois ans (dont deux ferme) et 18 mois (dont six ferme) de prison. Interceptés par des passants, les deux jeunes de 19 ans ont reconnu immédiatement les faits, en fondant en larmes, après avoir évoqué des dettes de cannabis et cocaïne.

Braquage avec séquestration

• Haute-Garonne. Jugés depuis lundi devant la cour d’assises de Toulouse pour le braquage avec séquestration d’un débit de tabac de la ville en 2013, trois prévenus de 39 ans, 34 ans 32 ans, ont été condamnés, ce mercredi 18 novembre, à des peines allant de 12 ans à 7 ans de réclusion.

Ce 25 janvier 2013, il est cinq heures trente lorsque les trois hommes se postent en face du bureau de tabac dans un fourgon blanc, volé quelques jours plus tôt. Un premier client, Jean-Claude, 67 ans, souffrant de problèmes cardiaques, est séquestré dans le véhicule. Une demi-heure plus tard, le gérant est à son tour attaqué et séquestré dans sa boutique par deux des braqueurs armés d’un fusil à pompe et encagoulés. Le troisième braqueur arrive avec le premier otage et le trio dévalise la réserve du magasin. 
Appelées à la barre, les deux victimes, encore traumatisées, racontent leur calvaire. « J’ai cru que j’allais mourir », témoigne le client. Le buraliste : « à tout moment on se dit que ça peut s’arrêter là. J’ai pensé à tous mes proches ».

Interpellés dans le cadre d’une autre affaire, les trois accusés avaient nié les faits lors de l’enquête, malgré la découverte d’une partie du butin au domicile l’un d’eux. Au premier jour d’audience, deux co-accusés vont reconnaître finalement leur rôle : « on n’avait qu’un but, prendre l’argent gentiment et repartir. Ça s’est bien passé, il n’y a pas eu de violence » … Qu’ils disent.

Un présentoir en pleine figure

• Vosges. Lundi 16 novembre, après une première visite à visage découvert dans un tabac-presse d’Epinal, un homme revient dix minutes après, le visage camouflé derrière une écharpe et une capuche. Réaction immédiate de la buraliste qui lui a envoyé un présentoir dans la figure. L’agresseur est reparti très vite.