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8 Nov 2015 | Profession
 

Sous les verrous, un an après

Braqueur menottes• Sarthe. Un an après un raid nocturne sur des débits de tabac entre Sarthe et Mayenne, trois hommes ont été arrêtés ce mardi 3 novembre et condamnés, par le tribunal du Mans, à des peines allant de 24 à 20 mois de prison ferme et 12 mois avec sursis, ce vendredi 6 novembre.

Dans la nuit du 18 au 19 décembre 2014, leur périple avait débuté, à bord d’une camionnette volée, dans la petite commune de Vallon-sur-Gée (Sarthe).
Puis direction La Mayenne où, vers 3h30 du matin, ils emportent le stock de cigarettes et de jeux d’un bar-tabac de Bouessay, mais ils échouent à Bouère dans leur tentative d’un autre cambriolage. Retour dans la Sarthe, à Poillé-sur-Vègre, où la buraliste, réveillée, prévient un ami qui les met en fuite. Après un an d’enquête, les gendarmes ont interpellé les auteurs de cette série de cambriolages à Anzin (Nord) où ils résidaient. Un autre mis en cause, âgé de 21 ans, est déjà à la maison d’arrêt de Coulaines (Sarthe).

Réplique 

• Loire-Atlantique. Ce jeudi 5 novembre, vers 19 h, un couple de buralistes de Saint-Herblain est à la caisse avec deux clients lorsqu’un homme, au visage dissimulé sous un casque intégral, asperge tout le monde avec sa bombe lacrymogène. Réplique immédiate du buraliste qui fait usage à son tour de son gaz incapacitant. Le braqueur a déguerpi sans demander son reste, à bord d’un scooter qui l’attendait avec un complice. En février 2014, c’est un petit chien qui avait fait fuir des braqueurs équipés de battes de base-ball et d’arme de poing dans ce petit établissement herblinois.

Un couteau, trois cigarillos : six mois ferme

• Moselle. Ce mercredi 4 novembre, le tribunal correctionnel de Metz a condamné un homme de 52 ans à six mois ferme, pour une tentative de braquage d’un débit de tabac de Metz, le 15 octobre. Ce jour-là, il commence, comme un client normal, par demander trois cigarillos avant de sortir un canif pour exiger la caisse. Le buraliste lui propose 20 euros pour qu’il s’en aille et sort une matraque. Le braqueur s’enfuit. Il reviendra, peu de temps après, pour « s’expliquer », mais se fait alors intercepter par la police. Déjà condamné pour rébellion, port d’arme, menaces et violences, le tribunal n’a pas tenu compte de ses « remords », ni de ses « difficultés passagères ».