TROP TARD
• Deux-Sèvres. Vers 3 heures du matin, ce lundi 24 août, un buraliste de Lezay est réveillé par un bruit. C’étaient des cambrioleurs qui utilisaient une meuleuse thermique pour découper le rideau métallique de son établissement, à proximité. Il déclenche l’alarme avant de se précipiter … Il a juste le temps d’entr’apercevoir les malfaiteurs monter dans un véhicule avec des cartouches de cigarettes.
PEINE EXEMPLAIRE
• Bouches-du-Rhône. Agé de 20 ans à l’époque, il avait braqué le bar-tabac de son quartier, à Bouc-Bel-Air, le 19 août 2013. Ecroué en juin dernier et jugé ces jours-ci devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, il vient d’être condamné à quatre ans de prison dont dix-huit mois ferme et mise à l’épreuve pendant trois ans.
Il y a deux ans donc, il emprunte le scooter d’un ami, prend un foulard, un casque, des gants, des lunettes de soleil et une carabine (non chargée), puis se dirige vers le débit de tabac pour braquer le commerçant : « envoie la caisse, tout le cash et les jeux ». Dans sa fuite, il fait tomber ses lunettes. Retrouvées et analysées …seulement cette année, elles comportent ses empreintes. Il se rend de lui-même au commissariat quand on le convoque et reconnaît les faits.
Il mettra tout sur le dos de son besoin d’argent pour ses achats de drogue : « j’ai fait ça sur un coup de tête, j’étais pas bien, j’avais des problèmes sentimentaux et familiaux… C’était pas prémédité », explique-t-il à le présidente qui souligne : « pas prémédité mais vous êtes rentré avec un foulard ».
Même s’il travaille désormais et essaie de s’en sortir, comme a tenté de plaider l’avocat de la défense, sa consommation de cannabis (quotidienne) et de cocaïne (deux à trois fois par semaine, tout de même) n’a pas joué en sa faveur. Le délibéré a été plus loin que la peine de dix-huit mois requise par le procureur.