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22 Août 2015 | Profession
 

CINQ CAMBRIOLAGES ET UN BRAQUAGE EN TROIS ANS

Débit de tabac• Nord. Porte cassée et retirée de son rail … C’est en ouvrant son établissement, ce mercredi 19 août, qu’un buraliste de Beuvrages a constaté son cinquième cambriolage en trois ans. Un intrus qui ne devait pas être épais puisqu’il a réussi à se faufiler dans un espace de 35 à 40 centimètres pour atteindre le linéaire et dérober une dizaine de cartouches de cigarettes. Un butin bien inférieur aux dégâts causés.

Août 2012, octobre 2013, janvier 2014, juin 2015, août 2015  … ces cambriolages à répétition deviennent lourds de conséquences pour la trésorerie du buraliste entre marchandise volée et réparations. « Même s’il y a les assurances, on y laisse toujours des plumes » a déclaré à La Voix du Nord le commerçant qui a dû licencier deux de ses employés et qui espère que des caméras de vidéo-surveillance seront installées dans son secteur. Le 24 mars dernier, il a également été agressé à la sortie de son bar-tabac alors qu’il rejoignait sa voiture. Les braqueurs visaient le contenu de la caisse, mais malgré leur menace, il s’est défendu.

PREMIÈRE CONDAMNATION, DU MOINS … ON L’ESPÈRE ! 

Justice• Dordogne. Les deux frères de 18 et 19 ans, qui s’en pris plusieurs fois – et d’une façon odieuse – à une buraliste octogénaire de Belvès (voir Lmdt du 20 août), ont été condamnés respectivement à neuf mois de prison (dont trois ferme) et six mois avec sursis pour un dernier cambriolage commis – toujours chez cette débitante – dans la nuit du 12 au 13 août. C’est la mère de l’une de leurs amies (mineures), présentes sur les lieux, qui les avait dénoncés à la police.

Quant aux vols précédents et récurrents depuis février – pour lesquels ils avaient arrêtés puis relâchés – les deux jeunes devraient être jugés en décembre.

COURSE CAUCHEMAR 

• Seine-Maritime. Le buraliste de Marommes, violemment braqué dans la rue alors qu’il allait déposer sa recette à la banque (voir Lmdt du 18 août), livre dans Paris Normandie les détails de l’agression.

Malgré toutes les précautions prises depuis l’ouverture de son établissement (« Je change sans arrêt de trajet et d’horaires pour m’y rendre »), ce vendredi 14 août, tout bascule … « Au croisement de deux rues, j’ai été abordé par deux hommes sur un scooter. Le conducteur m’a dit qu’il cherchait une rue, et c’est à ce moment que le passager m’a menacé avec un pistolet d’alarme ou de détresse. Il m’a ensuite projeté au visage un produit jaune qui m’a piqué les yeux ».

Il explique sa fuite, son arrivée chez un concessionnaire automobile pour se réfugier en criant « Au voleur, au voleur ». Apathie des témoins. Toujours poursuivi, le buraliste tente de faire glisser sous une voiture la pochette qui contenait l’argent liquide, mais « le sac a ricoché contre un mur et mon agresseur a pu le ramasser ». Au sol, le commerçant est de nouveau aspergé par le passager du scooter, du même produit, dans le dos et à l’arrière du crâne. « Alors que j’étais toujours à terre, mon agresseur a aussi tenté de me frapper, avant de finalement se raviser ». Il repart avec son comparse qui l’attend sur son scooter : « les salariés du garage ont appelé la police. Ils ne sont pas intervenus tout de suite, car ils pensaient qu’il s’agissait d’un règlement de compte ». Les deux auteurs n’ont toujours pas été retrouvés.