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15 Déc 2020 | Profession
 

Le preneur d’otages face à ses juges

• Haute-Garonne. Le 7 mai 2019, à Blagnac, le jeune homme avait débarqué dans un tabac-presse de Blagnac et pris en otage trois employées et la patronne. Depuis ce lundi 14 décembre, ce garçon alors mineur s’explique à huis clos devant le tribunal pour enfants, au tribunal judiciaire de Toulouse (voir 789 mai 2019).

Quatre femmes avaient passé 3 et 4 heures prises en otage.

À l’extérieur du tabac-presse, 250 policiers et gendarmes, plus les unités d’élite du Raid – celle de Toulouse mais également un groupe descendu en urgence depuis Bièvres, en région parisienne – et des spécialistes de la lutte antiterroriste de la police judiciaire. Mais aussi … Préfet, procureur, patrons de la police-secours, un vrai branle-bas de combat pour une fin apaisée quand le « terroriste » sans idée bien précise, à part « passer sur BFM », va finir pas se rendre, après plus de 7 heures de tension.

Les quatre victimes sont restées traumatisées : l’une d’elles a préféré ne jamais remettre les pieds sur son lieu de travail pour essayer de chasser ses cauchemars. La patronne, solide personnalité, hésite sur ce « gamin » dont elle peine à croire qu’il a agi seul.

L’avocat de la défense argumente que « tout le monde oublie que c’est avant tout, un gamin » et demande la levée de sa détention : il vient d’y passer 19 mois, souligne La Dépêche. À suivre.

Affaire résolue grâce aux caméras 

• Hérault. C’est l’exploitation des caméras de vidéosurveillance qui a permis de résoudre une enquête qui a démarré, le 2 mai dernier, après la tentative de cambriolage d’une supérette et d’un tabac-presse à Saint-Clément-de-Rivière (au nord de Montpellier).

Les images ont établi que les trois malfaiteurs sont arrivés au volant d’une Clio blanche dont ils vont même pouvoir relever l’immatriculation. Une voiture qui a déjà été utilisée, le 30 avril, lors d’une tentative de vol par effraction chez le buraliste de Saint-Gély-du-Fesc (à 4 kilomètres) et qui sera également impliquée, le 8 mai, dans les mêmes circonstances à Villeveyrac (à 35 kilomètres).

Après avoir identifié le propriétaire, âgé de 33 ans, les gendarmes ont exploité sa téléphonie mobile et ainsi pu définir des interactions avec deux autres auteurs présumés, âgés de 25 et 20 ans : échanges répétés entre les trois hommes, bornage à proximité des commerces …

À la barre du tribunal de Montpellier, les trois prévenus ont tout nié : vieux portable, voiture en libre-service dans le quartier, etc.

Finalement le tribunal les a reconnus coupables : Le plus jeune à huit mois de prison ferme ; le propriétaire de la voiture à douze mois ferme et le troisième, au lourd passé judiciaire malgré son jeune âge, à dix-huit mois ferme.