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27 Mai 2013 | Profession
 

Toujours dans l’air du temps, c’est dans un « magasin éphémère » du quartier du Marais, à Paris, que le briquet Bic souffle ses 40 bougies. Avec plus de 5 millions de briquets écoulés chaque jour dans le monde, les campagnes anti-tabac n’auront pas réussi à « éteindre sa flamme » … Jusqu’au 2 juin, les visiteurs pourront notamment y faire personnaliser leur briquet.

Indémodable. A pierre ou électronique… rouge, orange, rose, vert ou noir… décoré de motifs à fleurs, de chanteurs ou d’animaux …, le premier briquet jetable à flamme réglable n’a pas pris une ride et contribue toujours à la success-story du groupe français en assurant 56% de ses bénéfices.

Dés sa sortie en 1973 des usines de Redon, ce briquet va vite se répandre dans le monde. En quarante ans, le groupe Bic en aura fabriqué 30 milliards, détenant 30% du marché en Europe.

Le Moma newyorkais l’introduit en 2005 dans sa collection permanente des objets ayant influencé la modernité.

Si les campagnes anti-tabac ne semblent pas avoir eu effet sur lui, le « petit jetable » est confronté, désormais, à la toute récente disparition des taxes anti-dumping sur les briquets chinois. Mais Bic est reparti à l’offensive, en attaquant ses rivaux chinois où cela fait mal : la sécurité. En mettant en avant l’exigence de ses propres normes de qualité, mises en oeuvre dans ses quatre usines (France, Espagne, Etats-Unis et Brésil).