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4 Mar 2018 | Profession
 

Avec l’augmentation de ce 1er mars, les médias se sont tournés également vers les présidents de chambres syndicales départementales de buralistes (voir Lmdt du 2 mars). Quelques extraits de leurs déclarations : 

•• Philippe Laveau (président de la chambre syndicale des buralistes de la Somme) sur France Bleu : « Une hausse de plus … C’est une marche importante à monter dans cette escalade au paquet à 10 euros en 2020. Mais cette démarche a été validée au niveau gouvernemental et parlementaire. Il faut simplement voir l’avenir avec le paquet à 10 euros et s’organiser en conséquence (…)

« Nous sommes aujourd’hui sur la transformation de nos débits de tabac. Il ne faut pas oublier que nous sommes le premier des commerces de proximité et que 10 millions de clients poussent nos portes, 41 % n’étant pas des fumeurs. Il faut en profiter pour nous développer (…)

« Philippe Coy nous fait l’immense joie de nous visiter le lundi 12 mars, à Amiens. C’est quasiment le point de départ d’un Tour de France où il part à la rencontre de ses confrères. »

•• Catherine Marcel (présidente de la chambre syndicale des buralistes des Vosges et vice-présidente de la Confédération) sur Magnum / La Radio : « Cette augmentation, les buralistes ne l’ont pas souhaitée. Ils ont toujours demandé que la priorité soit accordée à la prévention.

« Notre quotidien va être difficile, car ce calendrier fiscal va entraîner un choc économique fort pour le réseau, sans oublier un accroissement des risques sécuritaires.

« On attend deux réactions chez les fumeurs : certains vont chercher des produits moins chers et cela va provoquer un accroissement du marché parallèle qui représente déjà un quart de la consommation actuelle ; d’autres vont penser à arrêter de fumer ou modifier leurs comportements : ces derniers vont se tourner vers les buralistes pour aller sur le vapotage ou des produits alternatifs. »

•• Bernard Gasq (président de la fédération des buralistes d’Ile-de-France / Oise / Seine-Maritime) sur France Bleu : « Nous savons que nous ferons moins de tabac en rémunération. Mais nous sommes des préposés de l’administration, régis par les Douanes. Nous avons pour opportunités de relayer et d’apporter des services publics.

« Par exemple, en Ile-de-France, avec la fermeture de certains services dans les préfectures, nous allons être en mesure de délivrer des documents pour avoir des cartes grises très rapidement. »