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10 Sep 2019 | Profession
 

La première de la rentrée syndicale …

De l’affluence pour l’assemblée générale des buralistes des Alpes-Maritimes à Saint-Laurent-du-Var, ce dimanche 8 septembre, organisée par le président (et administrateur de la Confédération) Christian Walosik, en présence de Philippe Coy et de nombreux témoins invités (dont Laurence Trastour-Isnart, députée LR). Et d’un journaliste de Nice Matin qui n’en a pas perdu une miette. Extraits. 

•• Annoncé cet été (voir Lmdt des 23 et 24 juillet), le paiement de certains impôts et factures de services publics locaux chez les buralistes à partir de 2020. « Ce sont six millions de transactions par an et autant de clients qui vont rentrer chez nous » a rappelé Philippe Coy. De quoi retrouver du flux dans leurs établissements, et donc de provoquer un acte d’achat sur d’autres produits.

La diversification passe aussi par la vente de billets de train, expérimentée prochainement à La Trinité ou Antibes.

•• « Nous devons essayer de récupérer le marché du vapotage le plus rapidement possible » a insisté pour sa part Pierre Romero (vice-président de la chambre syndicale des Alpes-Maritimes). Les boutiques spécialisées en vapotage ont été brocardées hier comme des « pharmacies high-tech et sans âme (…) contrairement à nos commerces qui sont des lieux de convivialité ».

Pierre Romero s’est engagé à ce que 100 % des buralistes des Alpes-Maritimes soient formés au vapotage avant 2021. « C’est le jour et la nuit que de vendre un produit que l’on connaît » a-t-il souligné.

•• En conclusion, Philippe Coy a redit l’impératif pour les buralistes de « réinventer leur futur », plaidant concrètement pour une vision entrepreneuriale accompagnant un métier en transformation.