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10 Juil 2019 | Profession
 

À l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence – où les responsables de grandes entreprises ont l’habitude de venir s’exprimer – et dont l’édition 2019 s’est déroulée le week-end dernier sur le thème de « Renouer la confiance », Philip Morris France a diffusé un sondage sur le thème général des études scientifiques et de leur audience, tant auprès de l’opinion que des pouvoirs publics (voir Lmdt du 5 juillet). 

La Provence a également consacré un article aux nouvelles orientations de Philip Morris France et du débat que l’entreprise souhaite ouvrir avec son environnement institutionnel. Extraits :

•• « Il y a deux ans notre CEO a annoncé que nous allions arrêter de commercialiser des cigarettes mais en précisant en préambule que nous ne pourrions le faire seul » ainsi explique Jeanne Pollès, présidente de Philip Morris France (voir Lmdt du 30 novembre 2016 et du 20 avril 2019).

(…) La firme s’appuie désormais sur une communauté de 450 ingénieurs et scientifiques pour défendre son nouveau modèle : celui d’un monde sans fumée. « Nous avons fermé des usines, nous en avons construit et transformé d’autres » ajoute la responsable.

Le groupe conserve toutefois 44 usines, dont 7 ne produisent plus de cigarettes mais des « Heats », recharges pour l’Iqos (voir Lmdt du 21 juin 2017).

•• Ce nouveau produit, que 7,3 millions de fumeurs auraient déjà adopté dans le monde selon Philip Morris, est donc l’alternative à la cigarette que propose le géant du tabac, avec un argument massif : « ce qui est nocif, c’est la combustion, lors de laquelle 6 000 produits chimiques sont absorbés par le consommateur » rappelle Jeanne Pollès (…)

•• Philip Morris a ainsi conquis 17 % de parts de marché au Japon avec ce nouveau produit.

 « Les Italiens ont réduit, depuis mars dernier, le niveau de la fiscalité sur les recharges de tabac, leur prix a baissé, par rapport aux cigarettes » fait remarquer la présidente (…) « Aujourd’hui tout le monde sait que la cigarette tue, mais pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent arrêter, il faut proposer une alternative moins nocive ».