On sait qu’un certain nombre de marques ou de dénominations commerciales sont actuellement menacées d’être interdites parce que leur intitulé est susceptible d’évoquer une image attrayante ou séduisante du tabac (voir Lmdt des 10 octobre, 16 août, 25 juillet et 27 juin). Mais au fait, que pourrait-t-il se passer si, effectivement, le fumeur adulte et responsable se retrouvait confronté à cette éventualité : « ma marque » n’existe plus chez les buralistes ?
On en a une première idée, en analysant la réponse à une question posée dans un récent sondage à destination de fumeurs auquel nous avons eu accès.
La question : « le Gouvernement envisage d’interdire certaines marques de cigarettes dont le nom ferait trop la promotion du tabac. Vous-même, si votre marque était interdite, chercheriez-vous à vous procurer votre marque en dehors des bureaux de tabac (par exemple sur le marché noir ou à l’étranger) ? ».
Réponses sur un échantillon représentatif des Français fumeurs (plus de 18 ans) :
• Oui, certainement : 20 %
• Oui, probablement : 27 %
• Total Oui : 47 %
• Non, certainement pas : 24 %
• Non, probablement pas : 29 %
• Total Non : 53 %
Réponses sur un échantillon de 18-24 ans :
• Oui, certainement : 22 %
• Oui, probablement : 29 %
• Total Oui : 51 %
• Non, certainement pas : 18 %
• Non, probablement pas : 31 %
• Total Non : 49 %